A l’initiative de l’association des parents d’enfants autistes de la wilaya de Chlef, des psychanalystes, des psychiatres, des psychologues venus de différents CHU du pays et de nombreux citoyens se sont donné rendez-vous, ce dimanche à la maison de la culture, pour débattre de cette maladie neurologique. À titre de rappel on dénombre environ 220 enfants autistes au niveau de la wilaya de Chlef. Tour à tour les intervenants ont expliqué à l’assistance comment détecter cette pathologie chez son enfant dès son plus jeune âge, et comment se comporter vis-à-vis de ce dernier, sachant que l’autisme ou plus généralement les Troubles du spectre autistique (TSA) ne guérissent pas et pour beaucoup d’enfants, les symptômes s’améliorent avec le traitement et l’âge et finissent à mener « une vie normale ou quasi normale », pour peu que la prise en charge soit précoce et adaptée pour pouvoir se développer et surtout s’intégrer à la société. Selon la classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) , « l’autisme est un trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales et il n’est plus considéré comme une affection psychologique ni comme une maladie psychiatrique ». A l’issue de cette rencontre, un débat s’est insaturé entre citoyens / parents d’enfants autistes et les spécialistes, ce qui a permis aux premiers d’en savoir davantage sur cette pathologie. A noter que certains parents d’enfants autistes ont soulevé le problème de prise en charge par l’Etat, notamment pour ceux qui ont atteint l’âge adulte, afin pouvoir les faire bénéficier du logement et accéder au monde du travail.
Bencherki Otsmane
