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Après les mises en garde de l’Algérie, la Russie avertit : «La vision politique des occidentaux a transformé la Libye en bastion terroriste»

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Le représentant du président russe, pour le Proche Orient, Mikhaïl Bogdanov s’est dit convaincu que « la courte vision politique des occidentaux a transformé la Libye en un refuge pour un terrorisme encore plus dangereux. » a-t-il déclaré, hier. Dans son annonce, mardi dernier, de la tenue d’une conférence internationale sur la Libye, les 12 et 13 novembre prochains, à Palerme, en Sicile, le ministre italien des Affaires étrangères, Enzo Moavero Milanesi avait annoncé également , qu’il se rendrait à Moscou, ce lundi, pour discuter de la situation en Libye, avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
C’est lors d’un Sommet sur l’Afrique, dans le cadre du forum international sur le dialogue entre les civilisations, que le responsable russe s’est exprimé sur la Libye et l’activité terroriste en Afrique, indiquant que « les groupes terroristes actifs sur le continent africain sont particulièrement dangereux » car beaucoup d’entre eux, poursuit-il «adoptent l’islamisme radical, comme doctrine.» Pour le représentant du président russe Vladimir Poutine, pour le Proche- Orient, la situation chaotique en Libye, est le résultat de « la courte vision politique des occidentaux » laquelle a fini par « transformer la Libye en un refuge pour un terrorisme encore plus dangereux» affirmant que « la Libye est devenue, le bastion du terrorisme » a déclaré Mikhaïl Bogdanov, hier. Rome qui s’active à tenir, à Palerme, en Sicile, une conférence internationale sur la Libye, a indiqué que celle-ci vise à rassembler les acteurs libyens qui peinent à avancer dans le processus de dialogue inter-libyen, sur fond de leurs divergences, sur bon nombre de questions.
Le chef de la diplomatie italienne Moavero Milanesi, a précisé, mardi dernier, que les discussions qui rythmeront les travaux de la rencontre de Palerme, se concentreront sur une «approche inclusive» en vue de stabiliser le pays. Et Pour y parvenir, selon lui, il sera question, lors de cette rencontre de « l’identification des étapes d’un processus de stabilisation » et que l’objectif escompté, par le rendez-vous sur la Libye, en Sicile est d’aboutir à «une solution commune» affirmant que «nous voulons trouver une solution commune, en dépit des divergences d’opinions » a déclaré Moavero. C’est en vue de voir le pays renouer avec la stabilité, notamment avec la vie politico-institutionnelle et que la conférence ne se focalisera pas sur des dates précises, sans citer la date du 10 décembre pour la tenue des élections en Libye, mentionnée, dans le document sanctionnant la rencontre de Paris, en mai dernier, sur la Libye, laquelle date ne semble plus être à l’ordre du jour, sur la scène libyenne et même pour Ghassan Salamé, en charge par l’organisation des Nations unies (ONU) du dossier Libyen.
Samedi dernier, l’émissaire de l’ONU a déclaré en effet, qu’ « il y a encore énormément à faire » et qu’il se peut, a-t-il ajouté « qu’on ne puisse pas respecter la date du 10 décembre » a déclaré Ghassan Salamé. Il sera fait appel à la participation des principaux acteurs et parties de la scène libyenne. Pour cela, Rome a convié, à ce rendez-vous, sur la Libye, des délégations de haut niveau, dont celles des pays voisins à la Libye, de l’Union européenne, des monarchies du Golfe et de la Turquie, selon le ministre italien des affaires étrangères. Rappelons que mercredi dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé l’autorisation accordée aux états membres « d’inspecter et de saisir » des navires au large des côtes libyennes pour lutter contre la traite d’êtres humains et le trafic de migrants.
Dans sa Résolution 2437, adoptée à l’unanimité par les 15 membres du Conseil de sécurité, le document prolonge d’un an l’autorisation en question accordée aux états membres, qu’ils s’ agissent d’ action individuelle ou dans le cadre d’organisations régionales, pour effectuer des inspections à bord de navires soupçonnés de servir à la traite d’êtres humains ou au trafic de migrants depuis la Libye et également la saisie de tout navire ayant servi de manière avérée à de telles activités illégales.
Karima Bennour

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