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39e Mardi de mobilisation pacifique de la communauté universitaire : Les étudiants « décrient » les 5 candidats

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En dépit d’une météo exécrable, la communauté estudiantine a marqué le point hier à l’occasion du 39e mardi de mobilisation nationale pacifique pour l’édification d’un État de droit.

Ainsi, ni le froid glacial ni encore la pluie n’étaient des obstacles pour les étudiants qui ont battu le pavé, hier à Alger, et d’autres wilayas du pays, munis de drapeaux et de pancartes sur lesquels étaient inscrits les slogans habituels du mouvement populaire pacifique et tenant des parapluies, pour nombre d’entre-eux. À la Capitale Alger, à l’instar des autres régions du pays, leur mobilisation était encore massive. Elle demeure désormais inébranlable, vu qu’elle n’a visiblement pas baissé d’intensité, malgré le froid et la pluie.
Alger a vibré en ce 39ème mardi de la marche des étudiants, rejoints par de nombreux citoyennes et citoyens, encore hier, au rythme de «Djazaïer hourra dimokratia» (Algérie libre et démocratique Ndlr)» « Libérez les détenus», «Dawla Madania Machi Askaria» (État civil et non militaire), scandés tout au long de l’itinéraire de la marche qui s’est étendue de la Place des Martyrs jusqu’à la Place Maurice Audin.
Ils ont ainsi honoré, par leur forte mobilisation, leur promesse de poursuivre leur action jusqu’au départ des symboles du système. Les manifestants ont réaffirmé encore une fois , hier, « de ne pas renoncer à la mobilisation du moment que les revendications populaires soulevés depuis le 22 février historique ne sont pas toutes satisfaites,» comme nous l’a affirmé, hier, une enseignante à l’université des Sciences et de Technologies, Houari Boumedienne (USTHB) de Bab Ezzouar. N’étant pas la seule enseignante, à la mobilisation des étudiants, hier, à Alger, un groupe d’enseignants universitaires et chercheurs étaient là également, présents pour réaffirmer leur adhésion au mouvement populaire pacifique pour le changement du système politique en place.
Les manifestants ont affronté le froid glacial, de la journée d’hier, dans la bonne humeur et l’ambiance « silmia » notamment avec les rythmes des slogans, de la derbouka et des youyous. Les voix des manifestants ont réaffirmé, encore hier, leur refus du scrutin du 12 décembre prochain, scandant «Pas de présidentielle avec le gang».
Après avoir exprimé leur refus de la tenue de l’élection présidentielle sans le départ du gouvernement actuel, les manifestants ont réitéré l’appel à la libération des détenus du mouvement du 22 Février.
Hier, La jeunesse estudiantine a réclamé fortement «la libération des manifestants détenus » du mouvement populaire pacifique.
Mohamed Amrouni

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