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TRIBUNAL DE KOLÉA (TIPASA) : Karim Tabbou condamné à un an de prison avec sursis

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Le président de l’Union démocratique et sociale (UDS-parti non agréé), Karim Tabbou, a été condamné, hier, à une peine d’une année de prison avec sursis assortie d’une amende de 100 000 DA, comme verdict rendu par le tribunal de Koléa, relevant de la cour de Tipasa, pour « atteinte au moral de l’armée ». Suite aux délibérations dans cette affaire, dont les faits remontent au mois de mai 2019, la même juridiction a décidé d’abandonner l’accusation d' »atteinte à l’unité du territoire national » retenue contre l’homme politique et activiste du Hirak.
Le procureur de la République près le Tribunal de Koléa avait requis une peine de trois ans de prison ferme contre Karim Tabbou, assortie d’une amende de
100 000 DA, considérant que les déclarations de l’accusé, en mai 2019, « étaient dangereuses et destinées à l’opinion publique nationale avec toutes ses composantes dans un contexte politique sensible que traverse l’Algérie ».
La défense du condamné Tabbou a affirmé qu’elle fera appel du verdict rendu aujourd’hui par le tribunal de Koléa. Pour sa part, l’accusé Karim Tabbou a plaidé son « innocence », affirmant qu’il accepte toutes les accusations à l’exception, a-t-il dit, de l' »atteinte à la défense nationale, menace de l’unité nationale et atteinte au moral de l’armée ». « Je suis un militant politique et je me fixe des limites morales, dont notamment ne pas toucher à l’Institution militaire », qui est « comme une couronne sur nos têtes », a soutenu Karim Tabbou. Le procès de Karim Tabbou a été reporté sept fois consécutives, principalement à la demande de la défense. Le report du procès a été également décidé par le tribunal, en raison des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, prises par le ministère de tutelle.
R. N.

COUR D’ALGER
Lourd réquisitoire contre Ould Abbès et Barkat
Le Procureur général près la cour d’Alger a requis hier une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de DA contre Djamel Ould Abbès. Le parquet a requis également une peine de 8 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA contre Saïd Barkat. Les deux anciens ministres de la Solidarité nationale ont été poursuivis pour « dilapidation et détournement de deniers publics », « conclusion de marchés en violation de la législation » et « abus de fonction ». Dans son réquisitoire, lors de l’audience du procès en appel des deux anciens responsables sous la présidence de Bouteflika et leurs coaccusés, le Procureur général a précisé que le crime commis par les deux accusés était « établi ». Aussi, a-t-il requis « une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de DA contre Djamel Ould Abbès et une peine de 8 ans de prison ferme et une amende d’un million de DA contre Saïd Barkat ». Le Procureur général a également requis une peine de 5 ans de prison ferme et une amende d’un million de DA contre l’ancien SG du ministère de la Solidarité nationale, Bouchenak Khelladi. Aussi, des peines oscillant entre 4 à cinq 5 ans de prison ferme et une amende de 500 000 DA ont été prononcées contre les autres coaccusés, avec la confiscation de tous les biens provenant du crime.
R. N.

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