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TRAHIE PAR LA MAUVAISE QUALITÉ DE SON RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT : Les intempéries causent de gros dégâts à la ville d’Oran

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Oran, qui vivait une détresse hydrique depuis le début de l’année, qui avait failli la plonger dans la sécheresse, a connu de fortes précipitations dans la nuit de samedi à dimanche, qui ont causé la mort d’un enfant et provoqué des inondations dans plusieurs communes de la wilaya. C’est ainsi qu’au niveau de Mers El-kebir, une localité relevant de la daïra d’Aïn El-turck, les fortes pluies ont provoqué la chute du mur d’une habitation dans la cité Lalla-Khadidja. On déplore la mort d’une fillette, alors que sa mère est sérieusement blessée. Les fortes pluies ont provoqué des inondations et l’entrée de la localité, une zone inondable reconnue depuis des années, était encore hier obstruée de rochers, de branchages et autres objets hétéroclites charriés par les eaux. Le même scénario a été vécu par plusieurs localités et cités de la commune d’Oran. À Bir El-djir, la trémie du Boulevard du Millénium, remplie d’eau, n’a été rouverte à la circulation que durant la matinée de dimanche, tout comme un long tronçon de la RN11, qui relie Oran à Mostaganem, inondé au niveau du rond point de la Pépinière. Même le quartier huppé de Akid Lotif a subi lui aussi les effets négatifs des fortes précipitations qu’a connues la ville durant la nuit de samedi à dimanche. Il faut reconnaître que le réseau d’assainissement de toute la wilaya d’Oran nécessite un vaste programme de réhabilitation. Plusieurs secteurs de la ville sont desservis par un réseau qui fait office aussi bien de conduite d’évacuation des eaux pluviales que celui pour les eaux usées. Réalisé durant la période coloniale, il nécessite aujourd’hui de grands travaux de réhabilitation pour lui permettre de répondre aux besoins d’extension urbaine de la ville. Mais ce qui fait jaser les citoyens ce sont les malfaçons constatées au niveau des réseaux d’assainissement de plusieurs cités, dont certaines livrées récemment, à l’instar du pôle urbain de Belgaïd, considéré comme un point noir. Les équipes de la Société des eaux et de l’assainissement d’Oran (Seor), déployées sur le terrain à la moindre inondation, ont dressé un bilan des plus négatifs. Pour elles, le réseau d’assainissement et d’évacuation des eaux de pluie de la ville d’Oran, notamment ses nouvelles zones et cités urbaines nécessite une rénovation pour corriger les nombreux points noirs qui ont fait de la capitale de l’Ouest une ville qui craint la pluie.
N. B.

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