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SECTEUR DE LA COMMUNICATION ET DES MÉDIAS : Pour plus d’indépendance et de liberté de la presse

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Un nouveau souffle est sur le point d’être apporté au secteur de la Communication et des médias. C’est ce à quoi laisse penser l’annonce du nouveau ministre, Ammar Belhimer, quant au lancement de chantiers de réforme globale en associant les différents acteurs. C’est un projet ambiteux d’autant plus qu’il est lui-même un enfant de la maison, et qu’il est donc au fait des problèmes auxquels ce secteur fait face.

Ces réformes, qui s’inscrivent dans le cadre des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, seront axées sur l’indépendance et la liberté de la presse dans le cadre du respect de la vie privée et de l’éthique et de la déontologie et du rejet de l’injure et de la diffamation, a fait savoir Belhimer, dans une déclaration à la presse, faite samedi, en marge de sa visite effectuée à la maison de la presse Tahar Djaout (Place du 1er Mai) et la maison de la presse Abdelkader Safir (Kouba). Affirmant que la liberté et la responsabilité sont étroitement liées pour garantir une pratique paisible des libertés, le ministre de la Communication a précisé que les chantiers en question obéiront au principe du dialogue qui sera participatif et inclusif. Le projet du ministre de la Communication, ainsi évoqué sous plusieurs chantiers auxquels il veut s’attaquer, coïncide avec l’initiation d’un dialogue national global, portant sur l’amendement de la Constitution, qui donnera lieu à de nouvelles lois devant consacrer la pratique démocratique, dont les lois relatives au régime électoral, aux partis politiques, aux associations et à la presse, renvoie de ses propos Belhimer. Dans ce sens, il a affirmé que les professionnels du secteur de la Communication ont une responsabilité particulière en matière de contribution efficace à la consécration des libertés dans un domaine vital, levier d’autres secteurs.
Libérer la pratique journalistique de toute forme de censure et de monopole garantira les conditions propices à un exercice libre et responsable de la profession journalistique, a estimé le ministre. Concernant les organes audio-visuels et des supports médiatiques électroniques, Belhimer a insisté sur l’impérative adaptation de la loi aux exigences de ce métier qui connaît un développement rapide, afin qu’il soit au diapason de cette évolution aux plans législatif et professionnel.
Ania n. ch.

AUTORITÉ DE RÉGULATION DE L’AUDIOVISUEL
Mohamed Louber nouveau responsable
La nomination de Mohamed Louber à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, en remplacement de Zouaoui Benhamadi, est à même de permettre à cette Autorité de jouer pleinement son rôle d’organe régulateur entre la liberté de diffusion des contenus audiovisuels et les règles de la profession. Telle sera la mission aussi ardue que subtile dont est chargée l’ARAV. Ainsi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a nommé samedi Mohamed Louber président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), a indiqué un communiqué de la Présidence de la République. Ancien journaliste de la Radiodiffusion-Télévision Algérienne (RTA) et ancien directeur du quotidien El Moudjahid, Louber est enseignant à la faculté de droit d’Alger, a précisé le communiqué. Louber qui est également conseiller en droit de l’audiovisuel, prépare une thèse de doctorat sur le service public de l’audiovisuel en Algérie. Entre 1982 et 2014, il était coordinateur des groupes de rédaction des quatre lois relatives à l’information et à la communication, a conclu le communiqué.
A.n.ch

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