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Ressources maritimes du continent africain : Sellal souligne les défis d’une exploitation optimum

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Intervenant au nom de l’Algérie, Abdelmalek Sellal , Premier ministre et représentant du chef de l’État au sommet extraordinaire de l’UA de Lomé , sur la sécurité maritime , a souligné la nécessité de renforcer la coopération africaine afin de faciliter l’application des actions identifiées et consignées, notamment dans la stratégie africaine intégrée à l’horizon 2050.

«L’Algérie demeure engagée en faveur du renforcement de la coopération africaine, en vue de faciliter l’application des actions identifiées et consignées aussi bien dans la stratégie africaine intégrée 2050 que dans la charte de l’UA pour la sûreté maritime et le développement en Afrique», a affirmé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une allocution prononcée au sommet de l’Union africaine sur «la sûreté maritime et le développement en Afrique».
Sellal qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux de ce sommet, a souligné que l’Algérie, qui occupe une façade maritime de 1.622 km, accorde à ce domaine une importance de «premier ordre». Il a révélé, à ce propos, l’intention de notre pays de «doubler» les effectifs de sa flotte marchande d’ici à 2020, tout en précisant que l’on étudie, actuellement, la réalisation d’un grand port de transbordement pour s’ajouter ainsi à ses 11 ports de commerce certifiés. Le Premier ministre a indiqué que l’Algérie est « également en train de développer ses capacités d’intervention en mer et à la mise en place d’un système intégré de contrôle, de surveillance et de gestion de la sécurité maritime et portuaire et d’échange de données informatisées, qui permettra un suivi précis «, a-t-il dit, du trafic dans les corridors méditerranéens de navigation. Abdelmalek Sellal a estimé que ce sommet arrive à « point nommé au vu des nombreux défis qui se posent aux engagements communs pour une meilleure exploitation de nos potentialités maritimes, qui méritent d’être examinés avec une attention particulière et, surtout, d’être pris en charge par des actions collectives et concertées». «Les capacités maritimes sont immenses et ouvrent des perspectives très prometteuses, en total contraste avec l’urgence environnementale dans laquelle se trouve le reste de la planète où l’humanité consomme de plus en plus vite ce que la terre est capable de produire en un an et vit ainsi, à crédit plusieurs mois de chaque année «, -a-t-il relevé .Il a souligné que la «stratégie maritime africaine intégrée 2050» adoptée en 2014, a pour objectif de faire de cet espace un levier essentiel de développement durable, pour tous les pays du continent et ce, au regard de son grand potentiel constitué d’un réseau important d’infrastructures portuaires et de voies maritimes, de réserves de considérables de pêche et d’aquaculture, de gisements de ressources naturelles et énergétiques et d’espaces florissants pour l’industrie, dont notamment les champs navals, l’offshore et le tourisme maritime «.il a cependant observé que « cet effort de développement de l’économie marine et des activités qui s’y rattachent, est contrarié par des phénomènes tels que le terrorisme et la piraterie qui ont pris des proportions importantes» telles qu’ils entravent l’essor de l’Afrique et altèrent l’image qu’elle ambitionne de projeter à savoir, un continent en marche résolument tourné vers la modernité et le progrès. «. « Le domaine maritime est de plus en plus exposé à des agissements criminels avec la multiplication des actes de piraterie et de trafics en tous genres comme la drogue les armes et la traite d’être humains « a-t-il ajouté appelant à une mobilisation africaine pour « réduire ce fléau et l’éradiquer» L’Afrique a apporté une contribution de qualité à ce combat de la communauté internationale à travers, notamment le centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme dont mon pays s’honore d’abriter le siège et au sein duquel, des actions de concertation et de coopération sont menées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme «, a encore dit le Premier ministre notant par ailleurs que le « phénomène migratoire et loin de toute diabolisation ou instrumentalisation politique « requiert fondamentalement la « concertation et la coopération de tous les pays concernés, d’origine comme de destination, notamment pour le volet relatif aux réseaux criminels qui organisent ces traversées de la mort principalement en Méditerranée». « Une attention particulière est également à porter à la pêche illégale dont souffrent certains pays ainsi qu’aux défis écologiques représentés par les déversements de déchets toxiques et pétroliers qui dégradent fortement l’environnement marin «, a d’autre part affirmé Abdelmalek Sellal, ajoutant il « nous appartient de rechercher la synergie requise pour mieux exploiter nos richesses marines et se protéger des fléaux qui empêchent l’apport optimal de ces richesses au développement de nos pays respectifs «.Enfin il a estimé que « l’approche collective qui doit guider notre démarche en la matière doit viser à sécuriser les systèmes de transports, lutter contre les actes criminels et illégaux, améliorer la gestion intégrée des zones côtières, protéger le droit d’accès à la mer et la liberté de transit pour les pays insulaires et harmoniser les législations de la sécurité et de la sûreté maritimes»
En marge du Sommet extraordinaire le Premier ministre s’est entretenu avec plusieurs chefs d’Etat et notamment avec le Président sahraoui Brahim Ghali , avec le Président malien Keïta qui , dans une déclaration à la presse a tenu à rendre un vibrant hommage à l’Algérie pour son rôle dans la conclusion de l’accord de paix intermalien et son soutien à son pays. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal s’est aussi entretenu avec le Président sénégalais Macki Sall , qui a déclaré au termAD2CLAR2 de l’Algérie en Afrique de cet entretien avoir abordé avec Sellal «plusieurs sujets» liés à la coopération et aux relations bilatérales pour «lever les malentendus, car il y en a eu quelquefois entre les deux pays». «J’ai dit à mon frère et ami Abdelmalek Sellal qu’il y a, par moment, dans les couloirs et dans certaines situations, des malentendus qu’il faut lever», a encore soutenu le chef de l’Etat sénégalais, soulignant que l’Algérie et le Sénégal «peuvent gérer» leurs positions de façon à ce que la coopération entre les deux Etats soit au «bénéfice des deux peuples». Abdelmalek Sellal a également éte reçu par le président kenyan qui lui a notamment indiqué que «l’Algérie restera pour nous un partenaire important. Nous continuerons à travailler de concert pour consolider ce partenariat».
M. Bendib

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