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Reprise du dialogue intermalien aujourd’hui à Alger

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L’Algérie, fer de lance du dialogue intermalien, abritera la deuxième phase du dialogue intermalien demain à Alger, après une première phase, tenue en juillet dernier. Les efforts déployés par l’Algérie en vue du règlement de cette crise ont été salués. Commençant par le Mali qui est le premier concerné par cette crise. Le gouvernement malien a renouvelé sa «confiance» en l’Algérie et a exprimé sa «haute» appréciation des efforts qu’elle déploie pour la paix et la stabilité dans le pays. De son coté, le représentant spécial du secrétaire général des l’ONU, Albert Gérard Bert Koenders a estimé, hier, que la seconde phase du dialogue intermalien, prévue aujourd’hui à Alger constitue un moment «clé» pour arriver à une paix au Mali. Il a souligné que l’équipe de la médiation est bien préparée pour l’occasion. «L’équipe de médiation (dans le dialogue intermalien) à savoir l’Algérie, les Nations unies, l’Union africaine et la CEDEAO sont bien préparés pour arriver à des progrès dans les négociations prévues demain. C’est le moment clé pour le Mali, pour aller vers une paix», a déclaré à la presse Albert Gérard Bert Koenders qui est responsable de mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Albert Gérard Bert Koenders avait eu une séance de travail avec le ministre des Affaires étrangères, les représentants de l’Union Africaine (UA) et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le chef de la Minusma a souligné à ce propos, que la rencontre était l’occasion pour toutes les parties d’évoluer le progrès réalisé depuis la première phase du dialogue tenue en juillet, faisant part de la satisfaction du secrétaire général de l’ONU pour cet avancement. Il a dû avoir constaté au niveau des groupes armés et du gouvernement «une volonté d’aller de l’avant», ajoutant qu’avec la rencontre de demain, c’est un autre pas en avant pour le Mali d’aller vers «quelque chose extrêmement important pour la région, mais aussi pour la communauté internationale et pour le Conseil de sécurité», a-t-il conclu. La phase initiale de ce dialogue, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, avait été couronnée par la signature du gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays, deux documents comportant «la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger» et une «déclaration de cessation des hostilités». Outre les représentants du gouvernement du Mali, les six mouvements signataires des deux documents étaient le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident).

Hacène Nait Amara

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