Accueil ACTUALITÉ RAMADHAN : Première quinzaine « clémente »

RAMADHAN : Première quinzaine « clémente »

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Entamé le 11 mars dernier, le mois de Ramadhan aborde sa deuxième semaine demain. Marqué, cette année, par un recul du phénomène des pénuries mais aussi de la frénésie des consommateurs, en matière des prix la situation reste, toutefois, variable et différente d’un produit à un autre et d’un point de vente à un autre.
Alors qu’on avait assisté à une hausse des prix des produits de large consommation à la veille de ce mois sacré, ce qui avait inquiété les ménages, la situation s’est très vite stabilisée, quelques jours après, au niveau des marchés, à quelques exceptions près, les prix des légumes sont restés dans la norme. Idem pour les fruits dont les prix n’ont pas totalement changé par rapport à l’avant Ramadhan. Il faut dire que grâce aux nombreuses mesures adoptées par les autorités, les marchés n’ont pas subi le diktat des spéculateurs, impliquant un mois de Ramadhan assez calme et surtout un consommateur épargné par l’hystérie.
Selon le président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA), El Hadj Tahar Boulenouar, plusieurs raisons expliquent cette baisse des prix sur le marché des fruits et légumes. « Tout d’abord, il y a une stabilité de la demande, ainsi que l’annulation des fermetures hebdomadaires des marchés ». De plus, une abondance d’offre est constatée, notamment avec l’arrivée de quantités supplémentaires de produits agricoles des régions désertiques, telles que Biskra, Ouargla et Aïn Salah », a-t-il souligné. Pour cette fin de la deuxième semaine du Ramadhan, voici les prix moyens de certains produits, selon le même intervenant : les tomates à 110 DZD, les pommes de terre à 70 DZD, les courgettes à 40 DZD, la laitue à 100 DZD, les carottes à 60 DZD, les poivrons doux à 160 DZD, les betteraves à 60 DZD, les oranges à 120 DZD, les pommes à 290 DZD et les bananes à 350 DZD.

Le poulet … s’envole
Si du côté des fruits et légumes et même des denrées alimentaires de large consommation, le constat n’est pas alarmant, du coté des viandes c’est toujours chaud. Le prix du poulet est resté durant la première quinzaine du mois de Ramadhan incontrôlable. Celui-ci a atteint parfois les 580 DZD le kilogramme. Pour ce qui est des viandes rouges, le produit local reste en tête du classement en matière des prix. Une situation qui a poussé beaucoup de ménages à se diriger vers l’achat de la viande importée, cédée à des prix beaucoup moins chers voire à 1200 Da le kg contre 2200 Da le kg pour la viande locale.

Des attentes pour une mercuriale clémente à la deuxième quinzaine
Si les premiers 15 jours du mois de Ramadhan se sont déroulés en général dans le calme, les ménages algériens espèrent que la deuxième partie du mois sacré soit de même. En plus de devoir poursuivre le carême, il est de coutume que cette période soit marquée par le début de l’achat des vêtements de l’Aïd mais aussi des préparatifs des différents gâteaux traditionnels pour le célébrer. Ainsi donc, les dépenses des foyers devraient augmenter, ce qui implique une inquiétude de voir les prix monter, et la situation sortir du contrôle. Le maintien de la stabilité des prix devrait être, à cet effet, le cheval de bataille des autorités qui, faut le reconnaître, ont réussi jusque là, à éviter aux moyennes et aux petites bourses de trop souffrir financièrement en ce mois sacré.
Ania Nch

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