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Quatre narcotrafiquants arrêtés et plus de 33 kg de kif traité saisis dans l’Est et l’Ouest du pays

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Quatre (4) narcotrafiquants ont été arrêtés à Tlemcen, Aïn Témouchent, Batna et Souk-Ahras, par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) et des éléments de la Gendarmerie nationale qui ont également saisi plus de 33 kg de kif traité, annonce samedi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire ont arrêté, le 19 juillet 2019, à Tlemcen et Aïn Témouchent (2e Région militaire), un (1) narcotrafiquant et saisi 33,9 kilogrammes de kif traité, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, à Batna et Souk-Ahras (5e RM), trois (3) narcotrafiquants et saisi 482 grammes de la même substance et 511 comprimés psychotropes», précise la même source. Dans le même contexte, des détachements de l’ANP, «ont intercepté, lors d’opérations distinctes menées à Bordj Badji Mokhtar (6e RM) et Djanet (4e RM), 30 orpailleurs et saisi quatre (4) véhicules tout-terrain, cinquante-trois groupes électrogènes, 45 marteaux piqueurs et deux (2) détecteurs de métaux, ainsi que 21 sacs de mélange de pierres et d’or brut, deux (2) motocyclettes et quatre (4) pompes, alors que 1 325 kilogrammes de mélange de pierres et d’or brut ont également été saisis à Tindouf (3e RM.) Par ailleurs, des détachements combinés de l’Armée nationale populaire «ont mis en échec des tentatives de contrebande de 2 904 litres de carburants, lors d’opérations distinctes, menées à Souk-Ahras, Tébessa et El-Tarf (5e RM)».
En outre et dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, des détachements de l’ANP «ont appréhendé 22 immigrants clandestins de différentes nationalités à Laghouat et Tlemcen», ajoute le communiqué.

Une bombe aérienne de la Seconde Guerre mondiale découverte en Chine
Une bombe aérienne de la Seconde Guerre mondiale a été trouvée dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), ont annoncé vendredi les autorités locales. La bombe a été déterrée le 13 juillet sur un chantier dans le bourg de Tengyue dans la ville de Tengchong, selon une source du bureau de la sécurité publique de la ville. La bombe, d’une longueur d’environ 80 cm et d’un diamètre de 25 cm, a ensuite été placée dans un endroit sûr, protégé par la police. «Après examen, nous avons constaté qu’il s’agissait d’un explosif de la Seconde Guerre mondiale», a déclaré la source, citant un expert en explosifs.
Il y avait des traces évidentes de mots en anglais sur la bombe. Sur la base de données historiques et d’un examen plus approfondi, l’expert a conclu qu’il s’agissait d’une bombe aérienne fabriquée aux États-Unis, tout en avertissant qu’il y avait toujours un risque d’explosion.
La police a ensuite enterré la bombe dans une mine abandonnée avec l’aide de démineurs et a procédé à sa destruction lundi. Tengchong, située sur la frontière sino-birmane, était l’un des principaux champs de bataille contre les agresseurs japonais durant la Seconde Guerre mondiale.

26 candidats à l’immigration clandestine arrêtés en Tunisie
Les garde-côtes de Tunis ont intercepté, dans la nuit de samedi à dimanche, une embarcation de fortune qui se dirigeait vers les côtes italiennes.
« Vingt-six individus, dont deux filles, étaient à bord de l’embarcation, partie depuis les côtes de Korbous, gouvernorat de Nabeul », précise le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Agés de 17 à 45 ans, les candidats à l’émigration irrégulière sont originaires de Tunis, Ben Arous, Nabeul, Kairouan, Sousse et Sfax. « Leur embarcation a été saisie, indique-t-on de même source.
« Le ministère public a ordonné de les placer en garde à vue et de prendre les mesures juridiques nécessaires à leur encontre », selon la même source. La Tunisie constitue désormais une destination de faveur pour les personnes voulant rejoindre clandestinement l’Europe. Plusieurs embarcations ont été interceptées récemment par les garde-côtes.

Trois noyades en moins de 24h dans des plans d’eau à Médéa
Trois personnes se sont noyées en moins de 24h dans des plans d’eau de la wilaya de Médéa, portant ainsi à huit, le nombre de décès par noyade enregistrés depuis le début de l’année en cours, a-t-on appris samedi auprès de la Protection civile. Selon la même source, deux jeunes, âgés à peine de 19 ans, se sont noyés, en fin d’après-midi de vendredi, dans un plan d’eau, destiné à l’irrigation, situé au lieu-dit «Oued-Hellaba» dans la commune de Souagui, à 65 km à l’est de Médéa. Le corps inerte d’une femme, âgé de 38 ans, a été repêché, samedi matin, par des plongeurs de la Protection civile, au niveau d’une retenue collinaire, située dans la commune de Zoubiria, à 36 km au sud du chef-lieu de wilaya, a ajouté la même source. Celle-ci précise qu’une fois alerté par la présence d’un corps flottant à la surface de ce plan d’eau, des sauveteurs de la Protection civile s’étaient déplacés rapidement sur les lieux, mais la victime avait déjà rendu l’âme. L’enquête diligentée par la Gendarmerie nationale devrait déterminer les circonstances exactes de cette noyade, a-t-on signalé.

Lancement d’une nouvelle campagne de sauvetage de migrants
L’organisation SOS-Méditerranée, associée à Médecins Sans Frontières, a annoncé dimanche le lancement d’une nouvelle campagne de sauvetage au large des côtes libyennes, sept mois après l’immobilisation de son navire l’Aquarius, privé de pavillon. Un bâtiment norvégien, l’Ocean Viking, «fait route vers la Méditerranée pour mener une nouvelle campagne de recherches et de secours en Méditerranée centrale» où au moins 426 personnes sont mortes depuis le début de l’année, indique l’ONG dans un communiqué publié à Paris. «Le bateau va patrouiller en Méditerranée centrale, de là d’où provient le plus grand nombre d’appels de détresse, mais sans jamais entrer dans les eaux territoriales libyennes», a précisé le directeur des opérations de SOS-Méditerranée, Frédéric Penard, cité par des médias.
Depuis que «la coordination des secours en mer a été confiée par l’Union européenne (UE) aux autorités libyennes, qui n’ont pas tous les moyens de le faire, cette coordination est chaotique, les appels ne sont pas relayés. L’enjeu pour nous était d’avoir une vraie capacité de recherches car on sait que les alertes tombent moins des centres officiels», a-t-il expliqué, précisant que l’organisation cherchait un nouveau navire «depuis sept mois». Après près de trois ans de campagne, l’Aquarius, le précédent bâtiment de SOS Méditerranée qui a secouru 30 000 migrants naufragés, a été contraint de cesser ses activités en décembre 2018, successivement privé de son pavillon de Gibraltar puis de Panama. Affrété en partenariat avec MSF, l’Ocean Viking, long de 69 m sur 15 m de large, a été construit en 1986 comme navire d’assistance aux plates-formes pétrolières en Mer du Nord.
Il bat pavillon norvégien et dispose d’un équipage de neuf membres, plus une équipe de recherches et secours et du personnel médical et d’assistance, soit plus de trente personnes à bord au total.

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