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Priyanka Chopra de « Quantico » : «Je veux briser les clichés sur Bollywood»

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En Inde, Priyanka Chopra est une véritable star. à 33 ans, elle a conquis les états-Unis avec sa série «Quantico» qui débute mardi sur M6. Elle y joue Alex Parrish, une recrue du FBI piégée par l’un de ses camarades, qui lui fait porter le chapeau après un attentat terroriste. Commence alors une course contre la montre pour prouver son innocence.

Paris Match. Comment êtes-vous arrivée dans «Quantico»?
Priyanka Chopra. J’ai rencontré la vice-présidente des castings de la chaîne ABC Keli Lee, qui m’a demandé si je voulais faire une série avec eux. Au début j’étais un peu frileuse, parce que faire de la télé aux états-Unis prend beaucoup de temps, je préférais faire du cinéma. Mais elle m’a appelée un jour en me demandant de venir à Los Angeles pour lire des scripts de séries. J’en ai eu 26 entre les mains et celui de «Quantico» a été mon préféré.

Que pouvez-vous dévoiler de votre personnage?
Alex est une femme très moderne et féministe. Elle agit comme bon lui semble sans craindre les critiques et traite les hommes comme ils le font avec les filles. Elle est indépendante, courageuse mais souffre aussi de profonds traumatismes qui remontent à l’époque où elle a dû tuer son père. Elle est si différente de moi. Je suis sans peur comme elle, mais je suis timide et contrairement à elle, j’ai tendance à avoir confiance en des gens qui ne le méritent pas toujours.

«Le terrorisme intérieur est la plus grosse menace qui pèse sur les états-Unis»

Vous êtes la première actrice de Bollywood à décrocher le premier rôle dans une série américaine…
Il y a beaucoup de préjugés sur Bollywood. D’abord, je déteste ce mot, nous ne sommes pas un sous-Hollywood. Ça vient du stéréotype que nous ne sommes pas des vrais artistes, que nous ne faisons pas des films sérieux ou que nous passons notre temps à danser. Mais notre culture est comme ça. C’est de cette manière-là que nous racontons des histoires. Je veux briser ces clichés sur Bollywood.

Est-ce que ce n’était pas risqué de jouer dans une série qui parle d’un sujet aussi brûlant que le terrorisme?
Ça l’était, mais ça fait partie de notre réalité à tous à présent, pas seulement de celle des états-Unis ou de l’Europe. Je suis fière que cette série mette à plat les problèmes du monde, les interroge. Un monde où une fille de couleur est piégée et accusée de terrorisme juste parce qu’elle ressemble physiquement à une personne qui aurait pu fomenter une attaque. Le terrorisme n’a plus de visage. «Quantico» parle du terrorisme intérieur, des attaques menées par des habitants des états-Unis. Il s’agit de la plus grosse menace qui pèse sur ce pays.

Que pouvez-vous dire de votre rôle dans le film «Alerte à Malibu»?
Je suis la méchante du film, une garce qui s’habille en haute couture sur la plage. J’étais fan de la série et je suis impatiente que le film sorte en mai prochain. Je suis très heureuse d’aller où l’on ne m’attendait pas pour mon premier film américain. Je ne suis pas l’héroïne qui se cache derrière un premier rôle masculin.

«Je voulais concevoir des avions et des fusées»

C’est pour cela que vous avez dit que vous vouliez être le prochain James Bond et pas la prochaine James Bond girl ?
C’était une plaisanterie, mais je ne sais pas si le monde est prêt pour une femme James Bond. Si ça se fait un jour, je serais la première à soutenir l’idée, même si je n’ai pas le rôle. Ça serait tellement cool d’avoir une femme James Bond. Et son nom devra être James, pas Jane.

Lorsque vous étiez enfant vous vouliez devenir ingénieur. C’est très loin des podiums de Miss Monde ou des plateaux de tournage…
Je voulais concevoir des avions et des fusées quand j’étais enfant…Le mannequinat m’est tombé dessus un peu par hasard. Ma mère a envoyé des photos de moi où elle me trouvait belle au concours de Miss Inde en 2000 lorsque j’avais 16 ans. J’ai été appelée et j’ai accepté pour sécher les examens. Je ne pensais pas pouvoir aller loin, je ne savais même pas marcher avec des talons. J’ai fini deuxième, ce qui m’a permis de concourir pour l’élection de Miss Monde que j’ai gagnée. C’est à cette époque que les producteurs de cinéma ont commencé à m’approcher.

Qu’est-ce qu’est le plus compliqué entre les scènes d’action dans une série et se battre avec d’autres miss pour une couronne?
C’est très difficile de choisir. Je suis fière de dire que je peux faire des scènes d’action en talons, mais les concours de beauté c’est très difficile. Ça m’a aidé à gagner en assurance lorsque j’étais adolescente, même si j’ai encore aujourd’hui quelques problèmes de confiance en moi. Mais je ne pense pas que je pourrais en refaire un jour.
In Paris Match

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