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POUR UNE SORTIE DE CRISE POLITIQUE PACIFIQUE : La société civile se mobilise

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Dans une lettre rendue publique, lundi le 11 mars, plusieurs associations et formations syndicales se sont engagées à contribuer et oeuvrer, dans le cadre du mouvement populaire inédit que connait le pays depuis le 22 févier dernier, pour une sortie de crise pacifique. Outre la Ligue Algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), les associations dont le Rassemblement action jeunesse (RAJ), Djazairouna, Sos disparus, Timlilith, Sos Bab el Oued, Femmes algériennes, revendiquent leurs droits (FARD), Tharwa Fadhma n’soumer, mais aussi des syndicats à l’instar du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Syndicat des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), ainsi que le Syndicat autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), et la Confédération générale des travailleurs algériens CGATA, ont en effet fait part de leur soutien au mouvement populaire pacifique mais aussi de leur engagement à apporter leur contribution pour une sortie de crise. Dans leur lettre, les signataires ont estimé que «le mouvement populaire de contestation à travers tout le territoire national, porté par l’ensemble des catégories sociales de la société algérienne, particulièrement sa jeunesse, est un événement majeur et sans précédent dans l’histoire post indépendance de notre pays». Selon eux, cette contestation populaire « pacifique et solidaire» est une occasion historique pour notre peuple pour en finir d’une manière irréversible avec le système politique actuel. «Le peuple, source du pouvoir et de la souveraineté nationale, s’est exprimé massivement en rejetant la candidature à un cinquième mandat du président sortant en violation de la Constitution, les élections du 18 avril 2019 et du système politique dans sa globalité », peut-on lire dans le même document. toutefois estimentils, « ce mouvement doit se poursuivre toujours dans un cadre pacifique et de s’organiser à travers des assemblées citoyennes partout où cela est possible ». Pour ce faire, les signataires de cette lettre pensent qu’«il est du devoir de tous ceux qui ont à coeur l’avenir de notre pays, d’oeuvrer en vue de l’aboutissement à un compromis historique pour un changement démocratique apaisé du système en place ». Le compromis historique vers une transition démocratique, poursuivent- ils, est une nécessité « inéluctable, vitale et urgente », dont les seuls préalables sont, le respect inconditionnel et sans réserve des droits de la personne humaine, des libertés fondamentales et de la volonté populaire. Pour conclure, le collectif s’est engagé à oeuvrer et à contribuer pour la réussite, ditil, d’une sortie de crise concertée et pacifique.

Ania Nait Chalal

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