Les nouveaux bacheliers vont passer des moments forts, qui seront parmi ceux qui comptent dans la vie de l’individu. Le temps de l’euphorie passé, on va se préparer à faire son entrée à l’université, à planifier son temps et son emploi du temps, à connaître son nouvel univers, etc…
Mais tout cela nous ramène à l’essentiel : avec quelle mentalité le nouvel étudiant va s’engouffrer dans sa nouvelle vie ? Sûrement pas avec la mentalité du chercheur qui prime ailleurs dans les démocraties avancées. Le jeune étudiant est rattaché à un environnement précis dans lequel il va évoluer. Cet environnement n’offre pas les caractéristiques du chercheur, loin s’en faut. Il va passer quatre années ou plus à galérer, à se traficoter des banalités, à sauter de thèmes en thèmes sans en maitriser ni les premiers ni les derniers, de sorte qu’au final, il empochera, vaille qua vaille, un diplôme sans saveur, un titre sans élégance, puis un job sans conviction.
Que faut-il faire pour que les jeunes étudiants aient, dès la première année, un cœur de battant et un esprit de chercheur ? La question est d’importance. Hélas, je ne possède pas les outils pour répondre avec toute la hauteur et la compétence que la question peut exiger…
I.M. Amine