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PLUS DE 30 000 MORTS DANS 2 685 MASSACRES, 90% DE DÉPLACÉS À GHAZA ET 2,2 MILLIONS DE PERSONNES MENACÉES PAR LA FAMINE : Le génocide sioniste par les chiffres !

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Lorsqu’on aborde la situation humanitaire à Ghaza après cinq mois de guerre sioniste barbare, il est impossible de rester indifférent aux chiffres présentés.
Un rapport, récemment publié par le bureau d’information du mouvement Hamas, expose de manière poignante la réalité brutale de la vie quotidienne dans la région.
Les statistiques révèlent une tragédie d’une ampleur inimaginable : plus de 30 000 personnes ont perdu la vie, dont plus de 13 000 enfants, près de 9 000 femmes et plus de 1 000 personnes âgées, représentant 70% des victimes. On dénombre 2 685 massacres perpétrés à l’encontre des familles palestiniennes, Le nombre de blessés a atteint les 70 000, avec des milliers d’autres encore portés disparus sous les décombres. Parallèlement, la souffrance des familles palestiniennes est exacerbée par plus de 2 600 massacres documentés. Plus de 90% des Ghazaouis se seraient déplacés vers le Sud pour fuir les combats, et beaucoup ont tout perdu. Ceux qui n’ont pu s’échapper se retrouvent confrontés à des difficultés innommables. Les souffrances de la population sont massives, et la situation humanitaire est catastrophique. 2,2 millions de personnes sont menacées par la famine, et les conditions sanitaires sont déplorables, augmentant le risque d’épidémie. Les déplacés se retrouvent entassés dans des centres d’hébergement surpeuplés, favorisant la propagation de maladies graves, tant respiratoires que cutanées. 18 personnes ont perdu la vie suite à la famine et la déshydratation tandis que les déplacés font face à la surpopulation dans les centres d’hébergement, entraînant la propagation de maladies respiratoires et cutanées. Le rapport relate également l’histoire de 4 000 travailleurs palestiniens soumis à la torture et à la détention pendant 24 jours dans une installation de sécurité israélienne. Les chiffres alarmants illustrent également l’étendue des destructions infligées aux infrastructures de Ghaza : 389 600 logements, 32 hôpitaux, 406 écoles et universités, 173 institutions médiatiques, 1 920 installations industrielles, 163 sièges gouvernementaux, ainsi que des installations de services publics, ont été détruits. De plus, 501 mosquées ont été bombardées, 217 ont été complètement détruites, et 3 églises ont subi des dommages graves. Les dégâts ne se limitent pas aux infrastructures, car l’occupation a également ravagé 200 sites historiques et patrimoniaux. Dans le contexte de la violence, les avions de l’occupation ont largué 45 000 missiles et bombes, dont 70000 tonnes d’explosifs soit plus de 5 fois la puissance de la bombe nucléaire larguée sur Hiroshima.

Plus de 7450 palestiniens arrêtés
La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, ainsi que le Club des prisonniers, ont rapporté que les forces d’occupation israéliennes ont appréhendé environ 7 450 Palestiniens provenant de diverses régions de la Cisjordanie depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza le 7 octobre dernier. Ils ont mis en lumière que « l’entité sioniste, en qualité de puissance occupante, persiste dans ses opérations d’arrestations systématiques, dont l’intensification a atteint des niveaux sans précédent après le 7 octobre ». Elles ont souligné que « ces campagnes d’arrestations, accompagnées d’agressions contre les familles des détenus, de destructions et de sabotages de maisons, ont visé tous les segments de la société palestinienne ».
Le nombre total d’arrestations englobe ceux appréhendés à domicile, aux points de contrôle militaires, ceux contraints de se rendre sous pression, et ceux retenus en otages. À noter que les forces d’occupation ont procédé aujourd’hui à l’arrestation de 23 Palestiniens lors de vastes opérations en Cisjordanie occupée.
M. Seghilani

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