Accueil À LA UNE NUCLÉAIRE PACIFIQUE : L’Algérie expose ses progrès

NUCLÉAIRE PACIFIQUE : L’Algérie expose ses progrès

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L’Algérie participe aux travaux de la 68e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui se tient du 16 au 20 septembre à Vienne (Autriche).
À cette occasion, le délégué permanent de l’Algérie à Vienne, l’ambassadeur Larbi Latroche, a présidé l’inauguration du stand algérien installé dans ce cadre. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du représentant du Directeur général de l’AIEA, Shaukat Abdulrazak, du président de l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires, Rachedi Menadi, du Commissaire à l’énergie atomique, Abdelhamid Mellah, ainsi que des chefs de délégations participant à la conférence et de représentants des missions diplomatiques à Vienne. Placé sous le thème « Les sciences et techniques nucléaires au service des objectifs de développement durable en Algérie : réalisations et succès », ce stand permettra, une semaine durant, de mettre en avant les réalisations phares de l’Algérie en matière d’utilisation pacifique des techniques nucléaires, notamment dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, des ressources hydriques et de la protection de l’environnement, qui ont beaucoup progressé récemment, en application des instructions du président Abdelmadjid Tebboune, qui y accorde un intérêt particulier. Larbi Latroche a évoqué les progrès réalisés en matière de lutte contre le cancer, notamment à la faveur des avancées enregistrées en radiothérapie et en médecine nucléaire. Il a souligné, à cet égard, l’intérêt que porte l’Algérie à la coopération avec l’AIEA pour renforcer son rôle pionnier au niveau régional, notamment en matière de services de formation proposés par le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) et le Centre de médecine nucléaire du CHU de Bab El Oued, désignés Centres régionaux de collaboration dans le cadre de l’initiative « Rayons d’espoir » pour la région Afrique. Il a également mis en avant la volonté de l’Algérie d’aller de l’avant dans le renforcement des expertises des frères africains, dans le cadre de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA). Les progrès réalisés par l’Algérie, qu’il a qualifiés de remarquables, dans l’emploi des applications nucléaires au service des objectifs de développement, ont été salués par le représentant du Directeur général de l’AIEA. Il a salué également la contribution active de l’Algérie au renforcement des expertises et des capacités des pays africains frères dans le domaine de l’utilisation pacifique des techniques nucléaires, à travers la formation dans le cadre de l’AFRA et au titre des diverses initiatives de l’AIEA, notamment « Rayons d’espoir » (lutte contre le cancer). Il s’est félicité de l’excellent niveau de coopération entre l’Algérie et l’AIEA.

La menace nucléaire sioniste
Au Moyen-Orient, l’entité sioniste est la seule à disposer d’un arsenal d’armes nucléaires qui lui donne la possibilité de déclencher une guerre nucléaire. à l’aide de missiles, de sous-marins et d’avions, estiment les experts. L’entité sioniste n’a jamais signé le traité sur la non-prolifération (TNP), dont l’objectif est d’empêcher la prolifération des armes nucléaires dans le monde. L’entité sioniste se considère également non concernée par le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), plus strict que le TNP puisqu’il s’agit d’un accord des Nations unies datant de 2021 qui interdit expressément aux signataires de développer, de posséder ou de menacer d’utiliser des armes nucléaires et qui est donc. Les organisations spécialisées estiment que l’entité sioniste possède actuellement 90 ogives nucléaires à base de plutonium. Pour rappel, au début de cette année, le ministre sioniste du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a renouvelé publiquement son appel à lancer une « bombe nucléaire » sur la Bande de Ghaza. Il avait déclaré en novembre 2023 que le largage d’une « bombe nucléaire » sur la Bande de Ghaza était « une option ». Son collègue criminel, Smortich, considère que le génocide contre la population palestinienne par le blocus et la famine est une action « morale ».
M’hamed Rebah

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