Un exercice simulant un crash d’un aéronef de transport de passagers sur la piste d’atterrissage de l’aérodrome de Ghriss (Mascara), a été exécuté mercredi par plusieurs instances et services publics sous l’égide de l’Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA). Selon le scénario de cet exercice, supervisé par le wali de Mascara, Farid Mohammedi, un petit avion transportant 28 passagers et quatre membres de l’équipage fait l’objet d’un dysfonctionnement du train d’atterrissage suivi d’un incendie, selon les explications fournies par le directeur de la Protection civile, le commandant Kamel Madani. L’accident a fait, selon le scénario, 14 morts et 14 blessés dont 10 grièvement blessés et quatre passagers en état de choc, selon le même responsable. Les agents de la Protection civile sont intervenus pour éteindre le feu, apporter les soins au poste médical mobile, évacuer les blessés vers l’Etablissement public hospitalier de Ghriss et déposer les corps des victimes au centre installé. Une enquête a été ainsi aussitôt ouverte par les services de la police pour déterminer les circonstances de cet accident. Pour la mise en exécution de cet exercice virtuel, d’importants moyens humains et matériels ont été mobilisés dont 115 éléments de la Protection civile de différents grades et plus de 20 engins de différentes tailles, en plus de l’installation de quatre postes de commandement mobiles, un centre médical mobile et un poste pour le matériel, selon le commandant Madani. L’objectif de cette manœuvre est d’activer le plan d’urgence de l’Aéroport de Ghriss, de tester l’état de disponibilité des différents services, de développer les capacités en exploitant les énergies disponibles pour la protection des personnes et des biens, ainsi que la coordination avec les différentes parties concernées par la catastrophe. Le wali de Mascara a souligné, dans une déclaration à la presse, que « cet exercice a permis de s’enquérir de visu de l’état de disponibilité des différents services administratifs et techniques en cas de crash d’avion à l’Aéroport de Ghriss ». La mise en œuvre de cet exercice a été supervisée par l’ENNA, l’Agence nationale d’aviation civile, les directions de la Santé, des Transports, de la Protection civile, de la Sûreté de wilaya et le groupement territorial de la Gendarmerie nationale.
Tizi-Ouzou : un incendie à proximité du marché de Draa Ben Khedda vite maitrisé
Un incendie qui s’est déclaré jeudi après-midi à proximité du marché du centre-ville de Draa Ben Khedda, à 10 km à l’ouest de Tizi-Ouzou, a été vite maitrisé grâce à l’intervention rapide des éléments de la Protection civile, rapporte un communiqué de ce corps constitué. Le départ de feu a été signalé vers 13h dans un dépotoir sauvage improvisé à proximité du marché de vêtements et l’intervention rapide des agents de la Protection civile de l’unité de Draa Ben Khedda a permis d’éteindre les flammes alimentées par des emballages en carton et en plastique et de l’herbe sèche se trouvant sur le site, ce qui a permis d’éviter sa propagation vers le marché, selon le même communiqué. Aussi, la direction de wilaya de la Protection civile a rappelé, encore une fois, l’importance d’éliminer tous les facteurs déclencheurs d’incendies, notamment les décharges et dépotoirs sauvages et l’herbe sèche, que ce soit en milieu urbain ou forestier pour éviter des départs de feux.
Démantèlement de plusieurs réseaux criminels de trafic de drogue et de psychotropes à Oran
Les services de la Gendarmerie nationale d’Oran ont démantelé, lors d’opérations distinctes, plusieurs réseaux criminels de trafic de drogues et de psychotropes, a-t-on appris, vendredi, auprès de ce corps de sécurité. Ces opérations se sont soldées par l’arrestation de 21 individus et la saisie de 4,7 gr de cocaïne, 1,504 kg de kif traité, 6 370 comprimés psychotropes, deux voitures et une camionnette. Des sommes d’argent d’une valeur de 5,21 millions DA et de 690 euros provenant du trafic ont également été saisies, ainsi que des armes blanches, a-t-on indiqué de même source. Les individus arrêtés seront déférés devant les instances judiciaires territorialement compétentes pour « détention et trafic de drogues et substances psychotropes », a-t-on conclu.
Les véhicules interdits d’accès aux sites forestiers à Médéa durant l’été
Une mesure d’interdiction d’accès des véhicules, camions et motocycles aux zones forestières durant l’été a été prise par la wilaya de Médéa, dans le cadre du dispositif de prévention contre les incendies de forêts, a-t-on appris, jeudi, auprès de la conservation locale des forets, qui précise que certains véhicules sont autorisés d’accès. Cette mesure qui restera en vigueur durant toute la saison estivale, concerne les camions (tous tonnages), les véhicules légers et les motocycles dont l’accès aux zones forestières est interdit jusqu’au 31 octobre prochain, a-t-on fait savoir. Sont exemptés de cette interdiction, les organismes et personnes habilitées, ainsi que les habitants riverains des zones forestières, a précisé la même source. Il a été également décidé d’interdire la production de charbon, l’organisation de séances de barbecues et le camping à travers les différents sites forestiers de la wilaya, a-t-on ajouté. Ces mesures visent à limiter les risques de déclenchement de feux de forêts et à préserver aussi bien la vie des citoyens que le patrimoine forestier local, est-il précisé. Plus d’une vingtaine de sites forestiers sont concernés par ces mesures d’interdiction préventive, parmi lesquelles les zones forestières de Tamesguida, El-Hamdania, Ouled-Antar, Ouled-Hellal, Bouskène, Souagui, Boghar et Mfatha, tous très fréquentés par les citoyens durant la saison estivale et dont la présence est susceptible d’être à l’origine de départs de feu accidentel, a-t-on conclu.
Secousse tellurique de 3,2 degrés dans la wilaya de Bejaia
Une secousse tellurique de magnitude 3,2 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée jeudi à 12h30 dans la wilaya de Bejaia, indique un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse a été localisé à 6 km au sud-est de Melbou, précise la même source.
Accidents de la route en zones urbaines : 14 morts et 454 blessés en une semaine
Quatorze (14) personnes ont trouvé la mort et 454 autres ont été blessées dans 373 accidents de la route survenus entre le 18 et le 24 juin dans des zones urbaines, indique jeudi un bilan des services de la Sûreté nationale. Le bilan fait état d’une hausse du nombre d’accidents (+78) et de blessés (+81) et d’une baisse du nombre de morts (-13) par rapport à la semaine précédente. Le facteur humain demeure, selon les données de la Sûreté nationale, la principale cause de ces accidents (+96%) en raison du non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse, de la fatigue et du manque de concentration au volant, outre l’état du véhicule. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) réitère son appel à la prudence et au respect du code de la route, rappelant les numéros vert 1548 et de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24 pour tout signalement, conclut le communiqué.
L’alcool frelaté a fait 63 morts en Inde
Au moins 63 personnes ont trouvé la mort et plus d’une centaine ont été hospitalisées après avoir absorbé un alcool frelaté vendu au marché noir dans une petite localité de l’extrême sud de l’Inde, selon un nouveau bilan donné jeudi par la police locale. Le précédent bilan faisait état lundi de 56 morts. Les intoxications ont eu lieu dans le district de Kallakurichi dans l’Etat du Tamil Nadu (sud). Certaines personnes sont devenues aveugles, d’autres se sont effondrées dans la rue et sont mortes avant d’avoir pu se rendre à l’hôpital. Les travailleurs pauvres, essentiellement des hommes qui travaillent à la journée, notamment dans l’agriculture, achètent régulièrement de l’arrack, boisson commune en Asie du Sud et du Sud-Est, dans des sachets en plastique pour 60 roupies (0,70 euro), et le boivent avant d’aller travailler pour se donner du courage. Ils achètent cet alcool dans la rue, car il est moins cher que celui vendu dans les magasins officiels. Les partis politiques de l’Etat de Tamil Nadu se sont rejetés la responsabilité des décès. Certains députés de l’opposition ont même été expulsés du parlement local après avoir organisé une manifestation mercredi pour demander la démission du chef du gouvernement de l’Etat M. K. Stalin. Des centaines de personnes meurent chaque année en Inde en raison de lots d’alcool toxique fabriqués dans des distilleries clandestines. Du méthanol est souvent ajouté à ces boissons pour renforcer leurs effets, ce qui peut entraîner la cécité, des lésions hépatiques ou la mort.