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Marché pétrolier international : L’or noir poursuit sa hausse pour la troisième séance de suite

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Après avoir assuré la réduction de sa production de près de 800 000 barils par jour au mois de janvier dernier, décidée, lors de son Sommet, en décembre dernier à Vienne, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a indiqué hier, sur son site web, que «le prix du panier de pétrole brut a augmenté à 64,28 dollars le baril jeudi dernier, contre 62,94 dollars enregistrée la veille (mercredi : Ndlr)». Ces nouvelles données attestent que les cours du pétrole poursuivaient leur hausse sur les marchés internationaux, sur fond des tensions politiques entre Washington et le Venezuela et géopolitiques que connaît la scène internationale. Le fait que les efforts du cartel et de ses partenaires, signataires de l’Accord de réduction des niveaux de production, dont la Russie, portent leurs fruits, notamment en ce qui concerne l’équilibrage entre la demande et l’offre. En effet, d’après la même source,  les cours de l’or noir ont terminé, jeudi dernier« en hausse, pour la troisième séance de suite», profitant de l’optimisme, indique l’Opep «des marchés quant à des avancées dans les négociations sino-américaines». Pour rappel, les prix étaient déjà en hausse mercredi après la publication des rapports mensuels de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) et de l’Opep, qui faisaient état d’une baisse de la production de l’Organisation. De son côté, l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA) assure que le marché des énergies s’était tourné vers les données hebdomadaires sur les réserves américaines, en affirmant que les données à court terme commencent ainsi à refléter la baisse de l’offre mondiale, notamment en raison des efforts de l’Opep, qui a fixé à ses membres et à ses partenaires, dont la Russie, des seuils de production plus bas. Par ailleurs, le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a indiqué, mardi dernier, que l’Opep pourrait recourir, selon lui, «à une nouvelle réduction de sa production de brut lors de sa prochaine réunion ministérielle» avril prochain, afin de maintenir le cap du soutien aux prix du baril de pétrole. Mais une telle décision, a-t-il tenu à noter «est tributaire des résultats de l’analyse du marché pétrolier au premier trimestre 2019», a expliqué le ministre. son homologue russe, le ministre de l’Énergie Alexandre Novak a indiqué, jeudi dernier, que son pays «allait en février tenter d’accélérer la réduction de la production par rapport à ce qui était prévu dans le cadre de l’accord avec l’Opep.» Il souligne que «la Russie devrait en moyenne extraire 150 000 barils par jour de moins qu’en décembre, contre 140 000 barils environ actuellement», poursuivant que « sans l’accord avec l’Opep, la surproduction aurait été assez importante, les stocks dépasseraient aujourd’hui largement la moyenne sur cinq ans», a-t-il indiqué.
M. W.

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