La libération totale d’Alep, seconde ville d’importance n’est plus qu’une question d’heures.
Cette libération qui débarrasse la ville de terroristes forcenés et qui marque la fin d’une imposture celle de Daesh, encouragée pour ne pas dire fabriqué par les pays occidentaux et Israël et financée par les monarchies du golfe pour mettre le sunnisme au service de ceux dont le projet est d’asservir la Nation arabe pour laisser le champ libre au dessein sioniste et enterrer la cause palestinienne. En dehors de la nébuleuse Daesh dont on aimerait bien savoir qu’est devenu son commandement et son mystérieux chef Baghdâdi, qui fanfaronnait il y a peu depuis le minbar de la grande mosquée de Mossoul d’où il aurait fui pour se refugier en Israël, c’est aussi la fin pour les milliers de terroristes que la propagande occidentale et les médias français en particulier dans leur quasi-totalité présentaient comme des « rebelles modérés ». Ce qui nous rappelle les éléments de langage avec lesquels ils qualifiaient les hordes terroristes en Algérie les exonérant de leur crimes odieux. Tout comme hier ils dissertaient sur la « victoire » certaine selon eux de l’ex-Fis et des islamistes et se préparaient à accueillir des milliers et des milliers d’algériens – un scénario que l’on ressort en ce moment dans des articles de presse inspirés par le lobby israélo-marocain, ils n’ont cessé de prédire la « victoire imminente » des mercenaires instruits , protégés par Paris, Londres et Washington et financés sans limites par Ryad et Doha.
Une soi disant « révolution » qui prend l’allure d’un désastre et dont les conséquences se feront sentir en premier en Europe. L’un des rares commentateurs français lucide souligne que Alep qui devait être la « capitale de la révolution syrienne » est désormais « le cimetière d’une contre-révolution sponsorisée par Riyad ». Mais aussi par les grandes capitales occidentales, ou les mercenaires venus par légion ont le choix entre la mort ou la reddition. La grande débâcle d’Alep rendue possible par l’appui aérien décisif de la Russie, à Bachar el Assad mais aussi et surtout au grand courage et à la détermination de l’Armée syrienne met fin à une propagande insensée pour cacher une intervention militaire par procuration pour déstabiliser la Syrie et au delà l’Iran et l’irak.
Une opération conduite sous couvert de printemps arabe menée de l’aveu d’Hillary Clinton, révélé par ses mails, en utilisant des organisations terroristes et notamment Al Qaida, Daesh, Al Nosra, et d’autres groupuscules terroristes devenus par la grâce des medias aux ordres des « rebelles modérés ». Derrière cette opération qui a lamentablement échoué, de puissants intérêts économiques et notamment la bataille des gazoducs et les plans israélo-américains pour morceler le monde arabe en micro-Etats confessionnels pour mieux asseoir leur domination. Alep n’est pas tombée et a définitivement enseveli avec les corps des 50.000 mercenaires-terroristes une des plus grande mystification conduite contre le monde arabe sous couvert de « Printemps arabe ». Car la ville a résisté et les médias et experts occidentaux en omettent de préciser que 80% des civils qui seraient menacés se trouvaient dans les quartiers protégés par le gouvernement syrien, et que les autres, retenus prisonniers par les terroristes étaient utilisés comme boucliers humains.
La libération d’Alep, par l’Armée nationale syrienne redonne espoir au peuple syrien et conforte Bachar Al Assad dans sa résistance patriotique à une coalition qui a utilisé tous les moyens et les plus diaboliques pour le pousser a la reddition et à l’exil, abandonnant un pays qui aurait été dépecé.
M. Bendib