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Les hautes responsabilités de l’État interdites aux binationaux : L’opposition réclame l’élargissement de la liste

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Les députés de l’opposition ont réclamé l’élargissement de la liste des hautes responsabilités de l’État, et des fonctions politiques interdites aux binationaux, lors de la discussion du projet de loi relatif à cette question au sein de l’Assemblé populaire nationale (APN), hier, ces derniers ont estimé que cette liste devra comprendre d’autres postes sensibles, notamment au niveau de la présidence de la République, le corps diplomatique et les autorités locales. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh a ouvert l’audition du dimanche exposant les grandes lignes du projet de loi déterminant les hautes responsabilités de l’État et des fonctions politiques interdites aux binationaux. Selon lui, ce projet inspiré de la règle Nº 63 de la constitution, est, principalement basé sur l’égalité des chances entre tous les citoyens algériens. En effet, cette liste englobe un total de quinze hautes responsabilités et fonctions politiques au niveau des autorités législatives, du gouvernement, des organismes de réglementation, et du secteur militaire. Dans ce contexte, Louh a indiqué que les postes concernés ne sont permis qu’aux citoyens ayant la nationalité algérienne unique, ajoutant que les citoyens occupant, actuellement, ces responsabilités devront prouver leur nationalité algérienne unique en présentant une déclaration sur l’honneur au niveau des autorités concernées, dans un délai maximal de six mois après l’intégration de cette loi dans le journal officiel de l’État. Les députés partisans, à l’instar de ceux du FLN, on salué et défendu ce projet de loi, estimant qu’il s’agit d’un saut qualitatif vers l’algérianisation des hautes responsabilités de l’État. De leur côté, les députés de l’opposition, dans leur total, ont réclamé l’élargissement de cette liste pour englober d’autres postes sensibles au niveau de la présidence de la République, à l’instar du secrétaire général de la présidence de la République, du chef de cabinet du président de la République. Outre de la présidence de la République, les postes relatifs au corps diplomatique ont été évoqués, à l’image des ambassadeurs et des consuls généraux. Les hautes responsabilités locales, comme les walis, les chefs de daïras, et les P/APC ont été, également réclamées par les opposants. Ces derniers ont dénoncé ce projet de loi qui, selon eux, vise à empêcher la restauration des cadres algériens installés à l’étranger et défendre le chemin à leur retour. Ajoutant que ce projet de loi est d’une finalité politique, visant à interdire des personnes bien déterminées de prendre des hautes responsabilités de l’État, à l’image de Rachid Nekkaz. Par ailleurs, les députés de l’opposition ont demandé au ministre de la Justice de préciser s’il s’agit d’une nationalité algérienne originale ou acquise pour pouvoir occuper une haute responsabilité de l’État.
Salim Lariche

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