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Le COA répond à Bernaoui

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Le Comité olympique algérien (COA) a publié un communiqué dans lequel il révèle les raisons du rejet de la candidature de l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Raouf Salim Bernaoui à la présidence de l’instance olympique pour les élections prévues le 12 septembre en cours et, en réponse à son interview « exclusive » accordée à « La Gazette du Fennec ». L’ex-ministre de la jeunesse et des sports a dénoncé lors de l’interview qu’il nous avait accordé « une grave manipulation » du comité exécutif du COA au sein duquel deux autres candidats, Hammad et Karbouaâ en l’occurrence, se sont révélés juge et partie à la fois, dit-il, pour étudier sa candidature avant de la rejeter. Le COA indique dans son communiqué que « Le Comité exécutif s’est réuni le jeudi 3 septembre à 18h30 en son siège sous la présidence de Mohamed Meridja ». La même source a tenu à préciser qu« avant de passer à l’étude des dossiers (relatifs à l’élection du COA, ndlr), présentés par le Secrétaire général du COA, le membre présent du Comité international olympique, et eu égard à sa position au sein de cette instance, a demandé à quitter la salle », indique le communiqué du COA. La même source, ajoute qu « il a été demandé aux membres du Comité Exécutif, candidats à cette élection, de quitter la salle de réunion« .
Quant aux résultats de cette réunion, le communiqué du COA précise les noms des autre candidats retenus à savoir : « Mme Samia Fergani, M. Mabbrouk Kerboua, M. Abderrahmane Hammad et M. Sid-Ali Lebib. »

La saignée se poursuit au FFS
L’ex premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani a claqué la porte du parti quelques jours avant la tenue de son dernier congrès pour se consacrer à la création d’une nouvelle formation politique dénommée «L’Union des forces patriotiques». Selon lui, «le processus est très bien avancé puisque la collecte des dossiers de membres fondateurs a atteint 22 wilayas sur les 25 tel qu’exigé par la loi sur les partis» dit-il hier joint par téléphone: «nous comptons organiser le congrès constitutif avant la fin de l’année» a-t-il ajouté. Selon ses prévisions, il compte déposer le dossier au ministère de l’Intérieur «avant la fin de ce mois de septembre. Nous avons tout préparé y compris le programme politique» avance-t-il encore. Dans un premier communiqué rendu public hier le nouveau parti en voie de création justifie sa présence dans le nouveau paysage politique par «la construction d’un État démocratique et social auquel aspirent les Algériennes et les Algériens, un État de droit et des institutions,» qui passe selon le parti par «l’implication des militants politiques, des syndicalistes, des acteurs associatifs, des journalistes, des artistes, des jeunes, des femmes et de toutes les franges de la société. Ce sont les patriotes qui bâtiront la patrie, ce sont les forces du changement qui instaurent le changement».

Fatma Zahra Machlouf obtient gain de cause
La jeune cadre de l’Établissement de gestion des services aéroportuaires d’Alger (EGSA), Fatma Zohra Machlouf a fini par obtenir gain de cause. Elle a réintégré son poste au sein de l’EGSA qui l’avait licenciée de manière abusive pour avoir dénoncé la corruption et la mauvaise gestion dans cet Établissement, pour reprendre ses propos. Après une année de lutte contre cette injustice, elle a réussi à faire fléchir la direction de l’EGSA. Au début, elle a été licenciée et livrée à elle-même. La jeune courageuse Fatma Zohra était tombée malade et avait frôlé la dépression nerveuse. Tenace et battante, elle avait porté l’affaire devant la justice, tout en multipliant ses appels, à travers des vidéos postées sur les réseaux sociaux, aux plus hautes autorités du pays et surtout au ministre de la Justice pour la réhabiliter. Après une lutte acharnée, elle avait obtenu gain de cause, mais la direction de l’EGSA n’avait pas voulu appliquer la décision de la justice, se contentant d’indemniser la jeune fille, ingénieur en environnement, en lui versant tous ses mois de salaires. C’était sans compter sur la persévérance de Fatma Zohra qui a frappé à toutes les portes pour que la décision de la justice soit appliquée par l’EGSA. La direction de cet Etablissement a abdiqué et a appliqué la décision de la justice en réintégrant la jeune cadre dans son poste. Chapeau bas pour Fatma Zohra qui n’a jamais baissé les bras malgré la période difficile qu’elle a vécue, faite d’intimidations et de menaces dont elle avait fait l’objet.

Ryad aurait refusé un plan de normalisation US
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a rejeté un plan américain de normalisation de ses relations avec l’État hébreu, ont indiqué des sources diplomatiques au journal Israël Hayom. «Le peuple saoudien n’est pas prêt pour la paix avec Israël», ont-elles souligné, citant des responsables israéliens. Dimanche 6 septembre, des sources diplomatiques ont confié au journal hébreu Israël Hayom que le gendre et conseiller de Donald Trump pour le Moyen-Orient Jared Kushner avait proposé la semaine dernière aux hautes autorités saoudiennes un plan de normalisation des relations avec Israël sous les auspices des États-Unis. Le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud «l’a catégoriquement rejeté», ont-elles précisé. Cependant, «en raison de l’opposition du roi Salmane, il est peu probable que l’étape de normalisation avec l’Arabie saoudite soit franchie dans un proche avenir», ont-elles ajouté, soulignant que «les responsables israéliens estiment que le peuple saoudien n’est pas prêt pour la paix avec Israël, contrairement au peuple émirati». Et d’expliquer que les raisons de ce rejet tiennent au fait que «le royaume saoudien est toujours fermé au monde et qu’au sein du peuple prévalent des opinions anti-israéliennes». Dans le même sens, ces mêmes sources ont indiqué que «de l’avis de responsables israéliens, un accord de paix avec l’Arabie saoudite dans ce contexte déboucherait sur des relations froides avec les dirigeants uniquement, comme c’est la cas de la paix actuelle avec l’Égypte et la Jordanie». En dépit de cette position de refus de normaliser ses relations avec Israël, l’Arabie saoudite a néanmoins autorisé les avions civils israéliens à traverser son espace aérien pour se rendre aux Émirats arabes unis. Dimanche 6 septembre, Donald Trump avait salué cette décision lors d’un entretien téléphonique avec son homologue saoudien. De son côté, le roi Salmane avait réaffirmé au chef de l’État américain la volonté de son pays d’aboutir à une solution juste et permanente au conflit israélo-palestinien et à un accord de paix global avec Israël dans le cadre de l’initiative de la Ligue des États arabes. Ce qui garantirait au peuple palestinien le droit à la création d’un État indépendant et viable avec Jérusalem-Est comme capitale.

Séisme de magnitude 3,9 à M’Sila
Une secousse tellurique de magnitude 3.9 degrés sur l’échelle ouverte de richter a été enregistrée tôt lundi à 2h31 (GMT+1) dans la wilaya de M’sila, indique le centre de recherches en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse a été localisé à 13 km au Sud-est de la localité de Khoubana, précise la même source. Une réplique de 3.4 a été ressentie dans la même zone vers 3h03, toujours selon le CRAAG.

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