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L’ALGÉRIE DE « JUSTICE » ET DE « LA FRATERNITÉ » : Rezig défend les vertus du projet de Constitution

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En conférence de presse devant les membres et adhérents de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA), organisée au siège de cette dernière, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a déclaré que la « nouvelle Constitution est la base de lancement de la nouvelle Algérie ». « Cette Constitution est venue pour répondre aux aspirations de tous les Algériens, y compris les commerçants », a-t-il déclaré, soulignant que de nouveaux articles ont été introduits afin d’assurer des règles plus saines dans l’exercice des activités commerciales et garantir une concurrence loyale. « Cette Constitution est celle d’une Algérie de la Justice, de l’égalité et de fraternité », a-t-il ajouté. Le ministre Rezig a considéré que le projet de révision de la Constitution qui sera soumis au référendum ce 1er novembre, vient pour « réparer les catastrophes et dérives de la Constitution de 2016 », car, soutient-il, « elle [la Constitution de 2016] n’a pas su être à la hauteur des défis de la période actuelle et a prouvé son échec à trouver des solutions aux problèmes ». La nouvelle Constitution « est venue pour réparer les erreurs de la précédente Constitution », a-t-il défendu, poursuivant que « la Constitution qui a montré son impuissance à trouver des solutions aux problèmes du pays, n’est pas valable pour servir comme une Loi fondamentale de pays ». En plus, selon le ministre Rezig, « la Constitution de 2016 a favorisé la création d’une société de classes en Algérie, en permettant à une certaine catégorie de personnes et d’hommes d’affaires de se hisser au dessus des lois de la République ». « Cette catégorie a dépassé tout entendement et limites et a encouragé la corruption et la preuve, ces nombreuses affaires de corruption devant la Justice impliquant plusieurs commis de l’État et anciens ministres », a-t-il, ajoutant que « la Constitution de 2016 a provoqué tous ces scandales de corruption » éclatés au lendemain de la chute de l’ancien régime de Bouteflika. « Je suis sûr et certain que personne n’imaginait cette ampleur atteinte de la corruption et toute ces sommes révélées de l’argent détourné et volé. Tout cela s’est produit car il y avait des gens qui jouissaient d’une couverture politique et d’une immunité les épargnant contre toute poursuite en justice », a-t-il abondé.
Défendant le projet de loi de la future Constitution, Rezig a estimé que cette Constitution « a retiré l’immunité des responsables étatiques et leurs aides et la placé en l’argent public, ce qui montre que la protection de l’argent public est une priorité et la première préoccupation de l’État ». « L’argent public est une ligne rouge et toute dilapidation de l’argent public impliquera des poursuites judiciaires contre le responsable concerné, au même titre que les autres citoyens », a-t-il insisté. Appelant les électeurs à voter « OUI » lors du référendum de ce 1er novembre, Rezig a considéré que ceux qui appellent à voter « NON », veulent le maintien de la constitution de 2016 afin de continuer le bradage des deniers publics et provoquer de nouveaux scandales financiers. Pour étayer ses arguments, le ministre du Commerce a expliqué certains articles de la Constitution, en mettant l’accent sur leur apport positif sur les domaines de vie des Algériens. « L’article 9 de la Constitution stipule que le peuple élira ses Constitutions en toute transparence. On notera ici deux objectifs : encourager la construction d’une économie forte et diversifiée en mettant en valeur les richesses et potentialités du pays, et aussi la protéger contre toute tentative de manipulation, de dilapidation, de détournement, de corruption et contre tout abus de pouvoir », a-t-il précisé. Enfin, le ministre du Commerce a appelé à un vote massif le jour du 1er novembre, estimant que « voter OUI est une sorte de renouvellement de l’engagement envers les martyrs et un renouvellement de confiance envers les gens intègres de ce pays ». « Les élections de ce 1er novembre ne sont pas des élections comme les précédentes », a-t-il ajouté, notant que le projet de Constitution de Tebboune est « le document le plus consensuel et le plus inclusif de toutes les diversités du peuple algérien, valable pour, au minimum, les 20 ou 30 prochaines années ».
Hamid Mecheri

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