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LA FAMILLE DU DÉFUNT GAÏD SALAH RÉPLIQUE À L’ARTICLE L’AYANT VISÉE DEPUIS QUELQUES JOURS : Plainte contre « El Watan »

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La plainte de la famille du défunt Ahmed Gaïd Salah, déposée, hier, pour « diffamation, atteinte à la mémoire du défunt moudjahid et atteinte à l’ANP », a été acceptée par le tribunal territorialement compétent, a-t-on pu apprendre de sources proches de ce dossier. D’ importants rebondissements sont venus ponctuer l’article publié la semaine passée par le journal privé «El Watan », et qui avait eu le chic de provoquer un formidable « buzz » sur les réseaux sociaux en raison de l’identité du concerné, Ahmed Gaïd Salah, l’ancien vice-ministre de la Défense et chef d’étatmajor en l’occurrence. Nous apprenons, en effet, qu’une plainte a été introduite contre ce journal au niveau du tribunal de Sidi-M’Hamed territorialement compétent. La plainte, apprend-on encore de mêmes sources, a été acceptée par le procureur de la République. Cette affaire, il faut bien le dire, n’achoppe pas sur une simple question de diffamation journalistique à l’ombre de cette «  Algérie  nouvelle  » que nous œuvrons à édifier de concert. L’identité du personnage a, en effet, pris une valeur incommensurable depuis que le défunt chef d’état-major, au plus fort du «  hirak  », avait brusquement fait irruption dans le débat politique et public. Il est certain, en effet, que les actions entreprises par Gaïd Salah pour accompagner la révolte populaire ont permis d’éviter pas mal de débordements aux conséquences inestimables pour le pays. Inventeur de la locution « 3issaba », il a été le premier à attaquer frontalement ces puissants oligarques qui, à l’apogée de leur puissance, faisaient marcher (presque) tout le monde au pas, y compris certains patrons de presse personnellement descendus dans l’arène pour prendre fait et cause en faveur d’Ali Haddad dans son mémorable bras de fer avec l’actuel président de la République. C’est encore lui qui, en forçant Bouteflika à démissionner pour se mettre en phase avec le peuple, avait évoqué de manière directe et frontale, comme seul sait le faire un militaire de carrière, les gros dossiers de corruption comme celui de Sonatrach. L’article de ce journal pêche par le fait qu’il avait mis en Une la photo du défunt Gaïd Salah, alors que ce sont ses enfants qui étaient visés. À la faveur des révélations ahurissantes que découvre le peuple à mesure que se déroulent les procès et que lui sont révélées les sommes faramineuses dérobées par la «  3issaba  » le défunt Gaïd Salah était une sorte de phare pour un peuple maintes fois blousé et détroussé. D’où les justifications de ce journal parues au lendemain de cet article. Hélas, le mal était fait. Mais le peuple ne perdra pas confiance en ses dirigeants, ni ne sombrera dans ce destructeur nihilisme lorsque tous les liens de confiance viennent subitement à céder.
Mohamed Abdoun

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