Accueil Spor La FAF paye son sélectionneur mieux que 14 pays qualifiés à l’Euro-2016

La FAF paye son sélectionneur mieux que 14 pays qualifiés à l’Euro-2016

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Alors qu’il laisse entretenir le suspense à propos de son avenir avec la sélection nationale, l’entraîneur français, Christian Gourcuff, risque de rater un bon pactole s’il venait effectivement à jeter l’éponge à l’issue de la deuxième rencontre face à l’Ethiopie, mardi prochain, dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN-2017. D’ailleurs, Christian Gourcuff devrait s’estimer heureux au vu de du salaire qu’il est en train de percevoir de la part de la Fédération algérienne de football, un salaire de loin meilleur que celui de plusieurs entraîneurs des sélections du vieux continent.C’est du moins le constat fait en passant en revue un document publié par la presse anglaise ayant trait aux salaires des entraineurs des 24 sélections concernés par l’Euro-2016, qui se déroulera cet été en France. Première remarque : le coach de la sélection algérienne est mieux payé que pas moins de 14 collègues des sélections européennes en question. Gourcuff, dont le salaire avoisine les 65 000 euros mensuellement, dépasse même le sélectionneur de la Belgique, actuellement meilleure équipe mondiale au classement Fifa, en l’occurrence Marc Wilmots, qui perçoit 62 500 euros par mois. En tête de liste, vient le sélectionneur de l’Angleterre, Roy Hudgson avec 411.666 euros, alors que le sélectionneur de France, Didier Deshamps arrive à la sixième position avec un salaire de l’ordre de 166.666 euros.Si le patron technique des Verts, qui avait succédé le Bosnien, Vahid Halilhodzic à l’issue du Mondial-2014, choisissait de rentrer en France pour renouer avec le travail dans un club, comme il ne cesse de l’insinuer, il risquera tout simplement de perdre beaucoup sur le plan financier. Non seulement il aura à payer une grosse somme d’argent en guise d’impôt, mais il ne pourra pas aspirer au même salaire qu’en Algérie. Cela pourrait d’ailleurs être l’une des raisons devant pousser le Breton à renoncer à son départ et songer plutôt à atteindre l’objectif pour lequel il a été engagé par Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, à savoir mener les Fennecs vers une troisième qualification de suite en Coupe du monde.
Hakim S.

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