Accueil ACTUALITÉ Investissement touristique : à Béchar, la bureaucratie a la peau dure

Investissement touristique : à Béchar, la bureaucratie a la peau dure

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Il faudrait avoir de longue haleine pour tenir le coup devant les embûches administratives si l’on voudrait monter un projet dans le cadre du Calpi à Béchar. Un des trois promoteurs dans le cadre d’un investissement touristique à Tabelbala vient de jeter l’éponge, ne pouvant tenir face aux dos d’âne dressés sur leur chemin par une administration qui ne montre aucune volonté quant à la concrétisation d’un projet dont le dossier est déposé depuis 2008. Suite à ce changement, les deux associés restants se retrouvent ainsi à la case de départ.
Ils se voient obligés de constituer un nouveau dossier et de plus belle faire preuve de patience devant le parcours du combattant.Faudrait-il rappeler que pour le moment aucune structure d’accueil n’est existante à Tabelbala. Il n’y a ni hôtel, ni auberge de la jeunesse, ni restaurant.
Les archéologues, les anthropologues et linguistes nationaux ou étrangers de passage dans la région pour études doivent compter sur l’hospitalité légendaire des habitants. Mustapha Makhlouf, un des promoteurs restants, nous révèlera qu’ils ont eu depuis 2008 l’intention d’investir dans le cadre du CALPI pour la construction d’un motel à l’intersection de la route de Tabelbala avec celle menant de Béchar à Tindouf.
Ils ont déjà procédé au forage pour alimenter leur infrastructure en eau nécessaire aux commodités du complexe, à la piscine et à l’arrosage des palmiers et autres arbustes plantés à cet endroit désert. Ils ont creusé pour poser des semelles et monté des piliers. Ce projet, selon les plans prévoit la construction d’un hôtel, d’un restaurant, d’une cafétéria, d’une piscine, d’une dizaine de magasins en plus d’aires de repos.
Le coût prévisible au départ est de l’ordre de 17 milliards de cts. Pour ce qui est de l’emplacement choisi, le promoteur dira qu’il voudrait construire un lieu de repos sur la longue route reliant Béchar à Tindouf sur une distance de plus de 800 km.
Ce complexe se trouve aussi à quelques kilomètres de la Dhaya, une zone humide constituant une halte pour les oiseaux migrateurs. Non loin de là se trouvent aussi des sites préhistoriques offrant un espace d’étude aux chercheurs et aux amateurs de tourisme écologique.
Pour le moment, les investisseurs ont fait acquisition d’un groupe électrogène pour le pompage de l’eau et l’électrification de la loge abritant l’équipe chargée de la construction.
Mustapha Makhlouf montrera du doigt le réseau d’électrification rurale se trouvant à 200 mètres du site et souhaitera obtenir l’aide de la SDO pour le fournir en électricité. Pareil geste, dira-t-il, est en mesure de booster nos efforts dans la concrétisation de ce projet qui entre dans le cadre du développement du tourisme dans le grand Sud.
Messaoud Ahmed

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