Ils sont 1625 foyers de la région d’Oulhaça (55km au nord-ouest d’Ain Témouchent) qui viennent abandonner l’usage des bonbonnes de gaz butane à la faveur d’un raccordement au réseau public de gaz naturel (RPGN) mis en service par la Sonelgaz, samedi dernier, en présence des autorités de la wilaya et des élus locaux.
Composée de deux communes Sidi Ouriache et Souk Letnine, la daïra d’Oulhaça compte près de 30 douars totalisant 30000 habitants environ. Pour la première localité, ce sont 400 familles éparses qui en ont bénéficié. Le réseau de 12km, a coûté 97 millions de dinars alors que la première commune raccordé au gaz de ville a touché 1220 familles, le réseau est de 23km et l’enveloppe allouée est de 431millions de dinars. Quand on fait un simple calcul, il ressort que le raccordement d’un foyer aurait coûté 353000da. C’est le plus cher raccordement comparativement aux autres effectués par la Sonelgaz. Avec la mise en service desdits réseaux, le taux de pénétration en gaz naturel est de 62%. Aussi selon les déclarations faites, par les responsables de la société, il est attendu, très prochainement le raccordement en gaz naturel de 06 communes qui sont Bouzedjar, M’Siad, Houaoura, Aghlal, Aoubellil, Oued Berkeche, et Hassasna. Certainement le taux de pénétration devait atteindre 70% dès la livraison complète de la seconde tranche contenue dans le programme en cours. Cette projection pourrait être atteinte si toutefois les entreprises de réalisation maintiennent le cap d’avancement des travaux, d’une part, et tous les équipements prévus seront livrés dans les délais contractuels, d’autre part. Il est à noter que le taux de pénétration prévisionnel inclut également les 768 foyers d’Ain El Kihel, déjà raccordés depuis peu. Cependant les autorités de la wilaya et les responsables de la Sonelgaz sont redevables vis-à-vis des populations de la plaine de la M’léta qui couvre deux communes, Oued Essabah et Tamzourah, totalisant 30000 habitants et composée de 40 douars épars. C’est pratiquement la même configuration géographique que celle de la daïra d’Oulhaça. Les populations de ces douars sollicitent les autorités de la wilaya et les responsables de la Sonelgaz afin qu’ils inscrivent en étude et réalisation les réseaux publics de gaz naturel (RPGN). Dans la plaine de la M’léta, le coût au kilomètre carré est moindre par rapport à celui de Oulhaça car le réseau traverse les deux communes et passe quasiment à côté de plusieurs douars. L’attente des populations de la plaine de la M’léta se fait sentir et l’on attend la réponse des responsables et des autorités concernés.
Boualem Belhadri
