La station de taxis, sise à proximité de la nouvelle gare routière de Bouira, souffre de plusieurs problèmes notamment ceux ayant trait à la sécurité et au confort des usagers et des chauffeurs de taxis.
Les professionnels du transport, ont organisé, récemment, au début de l’après midi une action de protestation pour exiger plus de sécurité et de commodités au sein de leur lieu de travail. Les taxieurs protestataires, indiquent que plusieurs cas d’agressions ont été signalés aux abords de cette station pour raison d’absence de postes de vigiles à proximité. Le dernier cas en date, remonte, selon nos interlocuteurs au 18 septembre, lorsqu’un usager, originaire de la commune de Bordj Okhris, a été agressé en début de soirée par des délinquants rodant à proximité de cette aire de stationnement. Quelques protestataires que nous avons interrogé à ce sujet, n’ont pas caché leur inquiétude et leur mécontentement face à cette situation. «Il y’a bel et bien une cabine de sécurité, mais elle est désespérément vide (…) Cela fait des mois qu’on demande l’affection d’un agent de sécurité, mais en vain», ont-ils déploré. En plus de l’insécurité les contestataires indiquent encore que des défaillances sont aussi enregistrées dans le réseau de l’éclairage public. Selon nos interlocuteurs, dès la tombée de la nuit, cette station de taxis sombre dans le noir le plus total.
Les voyageurs, tout comme les usagers, ont recours aux lampes-torches, ou bien aux téléphones portables pour s’éclairer. Une situation qui renforce d’autant plus le sentiment d’insécurité. Il importe de noter en outre que cette agence, d’une capacité d’accueil de 70 taxis et qui s’étale sur près de 20 000 m². a été inaugurée au mois de février 2013. À l’époque, tout le monde s’accordait à dire que c’est un «acquis» pour la ville de Bouira.
Six ans plus tard, cet acquis, est laissé à l’abandon. Voilà donc une situation sur laquelle les responsables concernés doivent se pencher dans les plus brefs délais pour trouver des solutions adéquates.
Omar Soualah
