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IL Y SERA EN MEETING SAMEDI PROCHAIN : Sahli à Ghardaïa pour lancer la course à la présidentielle

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Plus de 15 partis politiques, soutenant la candidature du président Abdelaziz Bouteflika, vont assister, ce week-end, à un grand meeting dans le Sud du pays. Depuis la déception des tenants du «report» des présidentielles prochaines, le coordinateur du «groupe de la continuité pour les réformes et la stabilité», Belkacem Sahli, tente de mettre en lumière sa propre «version» de la «continuité». Ce samedi, à la salle de cinéma du «M’zab» à Ghardaïa, les responsables du «Groupe de la continuité pour les réformes et la stabilité» seront en mobilisation à travers «un meeting de sensibilisation en faveur des wilayas du Sud-Est du pays». Ils vont tous parler et expliquer «les principes et objectifs de “l’initiative de la continuité” portant sur le soutien et l’appel à son excellence, le président de la République et moudjahid, Abdelaziz Bouteflika, pour se succéder à lui-même», a souligné hier un communiqué de l’ANR. Le pays s’apprêtant, la semaine prochaine, à l’annonce du président de la République de la convocation du corps électoral en vue de l’échéance d’avril prochain ; ce qui devrait intervenir entre le 17 et le 23 de ce mois, ont affirmé, cette semaine, des experts en droit constitutionnel. Après un vent de doute sur la tenue des présidentielles en leur temps légal, suscité par l’émergence d’initiatives dans l’opposition et l’allégeance appelant au report et à la prolongation du mandat actuel de Bouteflika, les choses semblent aller en faveur du maintien de la date de ce scrutin crucial pour le pays. Du côté de l’Alliance nationale républicaine, cette hypothèse, il en a fait sienne depuis le début. Dans une émission TV, Sahli, qui sera remplacé dans la rencontre de ce samedi par Abdelbaqui Kiriouâa, avait affirmé que l’agenda de son «groupe» a toujours été calé sur la tenue de ce rendez-vous important en son temps : «l’ANR a toujours cru que la présidentielle se tiendrait en son délai légal». Sahli soutient même que l’initiative de la «Continuité» telle qu’il la prenait avec ses partenaires du «groupe des 15», une vision se basant «sur les deux principes : réformes et stabilité», a été repris «littéralement» par le président Bouteflika dans son message à la Nation en août dernier. «Il faut préserver l’acquis de la stabilité et de sécurité dans le pays, tout en continuant le processus des réformes, car, nous, à l’ANR, nous ne sommes pas satisfaits à 100 %. Il y a des lacunes à combler», a-t-il expliqué sa démarche, qu’il considère plus homogène que celle des partis de l’Alliance présidentielle (FLN, RND, MPA et TAJ). Même s’il se considère en «complémentarité» avec l’Alliance et non pas en «confrontation», Sahli ne s’est pas privé pour autant de lui tirer des flèches. «Des partis disent que nous sommes avec la continuité et après, le lendemain, ils te disent nous sommes uniquement avec le programme du Président. L’Alliance présidentielle, dans sa déclaration politique, n’a jamais évoqué la continuité du Président au pouvoir ou un cinquième mandat. Ils parlent uniquement de soutien au programme du Président. Donc il y a une certaine inquiétude et du flou, voire même un brouillard. Certains qui avaient même dit “je ne soutiens pas un cinquième mandat” se sont réveillés le lendemain en se retrouvant dans l’Alliance présidentielle», fait remarquer Sahli, qui a exprimé d’ailleurs son hostilité aux demandes au «consensus national» d’Abderrezak Makri et de «conférence nationale» d’Amar Ghoul. «Certains, dans l’allégeance ou dans l’opposition, parlent d’une manière étrange de report ou de prolongation ainsi que d’une conférence dont la tenue est même plus importante que la présidentielle elle-même. C’est quelque chose d’inconcevable et dépourvue de toute logique politique», a-t-il jugé, poursuivant : «le Président ne nous a pas habitués de prendre des démarches d’une telle importance à la veille d’un rendez-vous électoral». Même si Sahli jure que rien ne changera vis-à-vis du scrutin d’avril prochain, la réticence de personnalités de poids à se porter candidats, notamment dans l’opposition, l’interpelle fortement. Samedi dernier, lors d’une conférence de son parti à Alger, Sahli a appelé les partis de l’opposition à rejoindre «le débat sur la présidentielle» en dévoilant leurs candidats et programmes électoraux» au lieu de se cacher «derrière de fallacieux prétextes comme la fermeture du jeu politique et la fraude».
H. M.

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