Accueil ACTUALITÉ Grère des travailleurs du secteur des finances : Un taux de suivi...

Grère des travailleurs du secteur des finances : Un taux de suivi de 62% au premier jour

0

Le mot d’ordre de grève nationale observé par les fonctionnaires du secteur des finances a enregistré, hier, au premier jour un taux de participation de 62%.

La FNPSF affiliée au SNAPAP parle de la réussite de ce mouvement de contestation malgré les menaces et les intimidations auxquelles ont fait face les grévistes. Comme cela a été annoncé samedi, la Fédération nationale des personnels du secteur des finances (FNPSF) est allée jusqu’au bout de ses menaces. Le débrayage de 5 jours auquel avait appelé cette formation syndicale a bien eu lieu à l’échelle nationale. Contacté, hier, le porte-parole de la FNPSF, Djilali Hamrani, a fait savoir que le taux de suivi a atteint 62% au premier jour de la grève. Il a précisé qu’à la wilaya d’Alger le mouvement a connu une participation estimée à 55%, à Constantine 95%, Béjaïa 30%, Blida 80%, Sidi Bel Abbès 75%, Bechar et Tamanrasset 60%. Selon Hamrani, cette action est une « réussite » malgré les menaces de ponction sur salaire et les intimidations adressées contre les contestataires. Il a souligné, d’autre part, que la grève se poursuivra jusqu’à jeudi et si la tutelle persiste à faire la sourde oreille les travailleurs iront vers le durcissement des actions. Il convient de préciser que les travailleurs concernés par le débrayage sont les trésoriers, les directeurs des impôts, les contrôleurs financiers, les agents du cadastre ainsi que les ex-DPAT. Djilali Hamrani, a précisé par ailleurs, que ce mouvement de protestation a pour objectif de sensibiliser à la nécessité de donner suite aux 22 revendications socioprofessionnelles des travailleurs du secteur dont celles relatives à la révision des statuts et régimes indemnitaires. Il s’agit notamment de l’avancement automatique des travailleurs ayant cumulé 10 années d’expérience et plus ainsi que le calcul de la prime de rendement sur la base de 40%, a fait savoir le même responsable. La fédération exige également la création d’une prime de souveraineté et la titularisation des travailleurs contractuels ou vacataires sur la base des diplômes. L’attribution de la qualité d’officier de la police judiciaire pour certains postes supérieurs, la conclusion d’accords de formation au profit des fonctionnaires et l’organisation de session de perfectionnement figurent parmi les revendications soulevées à la tutelle. Le syndicaliste souligne que la fédération insiste notamment sur l’ouverture des canaux de dialogue ainsi que le respect des libertés syndicales. A rappeler que les travailleurs du secteur des finances n’en sont pas à leur première action de contestation. En effet, le bras de fer avec leur ministère a commencé le mois d’avril dernier. Plusieurs rassemblements ainsi qu’une grève de trois jours avaient été observés entre le mois d’avril et le mois de décembre. Toutefois, aucune de ces actions n’a aboutit à régler de manière concrète les problèmes de ces travailleurs.
Ania Nch-NB

Article précédentBilan du mandat parlemantaire : 2012-2016 : 58 projets de lois adoptés à l’APN
Article suivantMise en service, hier, de la station de déminéralisation d’In Salah par Abdelkader Ouali : Un soulagement pour les habitants d’In Salah et de Tamanrasset