Accueil ACTUALITÉ GHAZA APRÈS LE 7 OCTOBRE : Cent jours d’héroïque résistance palestinienne

GHAZA APRÈS LE 7 OCTOBRE : Cent jours d’héroïque résistance palestinienne

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Après 100 jours d’une agression condamnée par quasiment le monde entier, sauf les dirigeants des États-Unis, de la Grande Bretagne, de l’Allemagne et d’autres pays occidentaux membres de l’OTAN, l’entité sioniste n’a atteint à Ghaza aucun de ses objectifs annoncés par son Premier ministre : le mouvement de résistance conserve toutes ses capacités et aucun prisonnier qu’elle détient n’a été libéré par la force. L’entité sioniste n’a pas non plus réussi à atteindre un autre objectif, à savoir déplacer les habitants de Ghaza vers le Sinaï. Par contre ce sont les colons qui ont fui les alentours de la bande de Ghaza ainsi que les colonies établies à la frontière avec le Liban. Alors que la résistance palestinienne a gagné, au long de ces 100 jours, le soutien de l’opinion publique mondiale, l’entité sioniste est totalement isolée sur la scène internationale et condamnée pour les actes de génocide  que sa machine de guerre mène par des bombardements, des tirs d’artillerie pour tuer les bébés, les enfants, les femmes, les personnes âgées. Les dirigeants sionistes ont cru priver les Palestiniens des moyens de communication en coupant les services d’internet et les empêcher de montrer les images des crimes contre l’humanité et les génocides de l’armée sioniste. Le ciblage délibéré par l’occupation sioniste d’une équipe technique appartenant à la Société palestinienne de télécommunications alors qu’elle travaillait à réparer les lignes de communication à Ghaza, bien qu’elle ait reçu une coordination préalable pour cela, ce qui a entraîné la mort de deux employés, martyrs. C’est un crime de guerre odieux, et un acte de trahison qui prouve le caractère sanglant de cette occupation. La Cour internationale de justice (CIJ) est pleinement informée des pratiques nazies de l’entité sioniste et avant la fin de ce mois son « verdict » est attendu  pour, notamment, l’arrêt de l’agression sioniste. Les preuves concernant le génocide, avancées  par le collectif   l’Afrique du Sud, et les appels des peuples du monde entier  à mettre fin à ce génocide du 21ème siècle, ont sans doute convaincu la CIJ.  Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a souligné que la mort, la destruction, les déplacements, la faim, les pertes énormes des 100 derniers jours « entachent notre humanité commune », en référence à la guerre dans la bande de Ghaza. Le responsable de l’ONU a souligné dans un communiqué que les Palestiniens ont été soumis au plus grand déplacement depuis 1948 en raison des bombardements (sionistes). Il a précisé  que « 1,4 million de personnes se sont réfugiées dans les abris de l’UNRWA et ont été forcées de vivre dans des conditions inhumaines ». Comme le notent les correspondants d’Al Mayadeen, après cent jours d’agression contre la bande de Ghaza, l’image créée par le 7 octobre est consacrée des deux côtés du conflit : une résistance qui accumule ses victoires et fait des sacrifices pour elle, et une occupation qui accumule ses défaites et est sur le point de s’effondrer sans pouvoir changer son destin.

L’implication des États-Unis
Au lieu de faire pression sur son instrument sioniste pour l’obliger à arrêter sa machine   de guerre génocidaire, l’administration de Biden est, au contraire, décidée à continuer à s’impliquer au côté de l’entité sioniste contre les Palestiniens. Les États-Unis sont allés jusqu’à prendre le risque de se frotter à l’un des fronts de soutien au combat libérateur des Palestiniens, celui du Yémen.
Les forces armées yéménites ont clairement exprimé leur position en insistant sur l’arrêt de l’agression sioniste contre Ghaza et la fourniture continue sans entrave de l’aide humanitaire pour répondre aux besoins en particulier  alimentaires et de santé de la population palestinienne de Ghaza. C’est pourquoi le Yémen a décidé d’interdire  le passage en Mer rouge de navires desservant les ports de l’entité sioniste. De nombreux experts notamment américains ont averti Biden sur le risque d’embrasement de la région, à cause des frappes de sa flotte et de celle de la Grande Bretagne contre le Yémen. Il est devenu clair que les informations qui circulaient sur la volonté des États-Unis d’éviter que la guerre à Ghaza déborde, n’étaient que des leurres.
M’hamed Rebah

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