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SELON LE « WASHINGTON RESEARCH INSTITUTE » : L’Algérie jouera un rôle moteur au Conseil de sécurité 

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Dans un récent rapport, « le Washington Research Institute » a affirmé que l’Algérie laisserait son empreinte sur le fonctionnement du Conseil de sécurité de l’ONU d’une manière qui pourrait influer sur les actions américaines concernant Ghaza, l’Ukraine, la question du Sahara occidental et d’autres dossiers sur la table du Conseil.
Plus explicite, l’Institut a souligné que l’arrivée de l’Algérie comme membre non permanent de l’instance onusienne  a coïncidé avec les mutations que connait le monde. « Cela va lui permettre  de s’imposer comme un acteur plus important aux niveaux mondial et régional » a indiqué l’Institut. Le rapport souligne que l’influence de tout membre non permanent est limitée conformément au règlement intérieur du Conseil de sécurité, mais « les méthodes de travail formelles et informelles et son  dynamisme peuvent lui  conférer  une certaine influence, ce qui est le cas de l’Algérie qui s’impose ces derniers temps comme un acteur majeur dans les échanges politiques à l’échelle mondiale ». L’Institut a, par ailleurs, cité comme  exemple la possibilité de coordination entre les membres non permanents pour former un bloc et brandir leur pouvoir de veto, puisque toute décision nécessite neuf voix pour son approbation, ajoutant que : « leurs voix peuvent conférer une légitimité aux décisions ou aux discussions qui affectent ces domaines». Le rapport estime que le mandat de l’Algérie sera particulièrement intéressant eu égard à son dynamisme sur la scène internationale et sa capacité à s’imposer comme un acteur important aux niveaux régional et mondial, à travers sa demande d’adhésion aux BRICS et son offre de médiation dans de nombreux différends qui ont secoué le monde. Le rapport souligne  que des questions potentiellement complexes pourront être débattues par les membres du Conseil de sécurité pendant le mandat de l’Algérie. Il faut préciser, dans ce cadre, que fidèle à sa ligne de soutien aux causes justes, l’Algérie s’attèlera à défendre la cause palestinienne et celle du peuple sahraoui. À ce titre, il faut souligner que vendredi, le Conseil de sécurité a voté une résolution rejetant l’exil forcé du peuple palestinien, un vote rendu possible grâce à l’action de l’Algérie qui a réussi à pousser les États-Unis à s’abstenir de voter au lieu d’apposer son véto.
L’autre sujet brûlant qui pourrait revenir dans les prochains jours sur la table du Conseil de sécurité est le conflit en Ukraine. Actuellement, Kiev semble être lâchée par ses principaux soutiens, les USA et les occidentaux qui ont accouru pour se porter au secours de l’entité sioniste. Le gouvernement ukrainien qui mesure l’impact de la guerre sur son économie et sur la sécurité interne de son pays se montrent aujourd’hui mieux disposer à parvenir à une solution négociée avec la Russie. Une résolution permettant une solution politique au conflit Russo-Ukrainien a plus de chances d’aboutir puisque la Grande Bretagne, les USA et même la France qui sont des membres permanents du Conseil de sécurité et d’anciens soutiens de Zelenski, ont fermé les vannes pour pousser vers une solution négociée permettant la fin de ce conflit aux portes de l’Europe. L’Algérie pourrait jouer un rôle moteur dans une probable fin de cette crise en raison de sa position de neutralité dans le conflit et ses bonnes relations avec la Russie et même avec l’Ukraine.
L’Institut a souligné, par ailleurs, que le problème du Sahara occidental pourrait connaître une grande avancée diplomatique grâce à la présence de l’Algérie dans le Conseil de sécurité. Elle pourrait pousser vers le vote d’une résolution, contraignante, pour la reprise du plan onusien de règlement du conflit.
Slimane B. 

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