Le mois sacré tire à sa fin et nul ne peut nier tout l’engagement des autorités, à leur tête le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui tôt en début d’année, ont anticipé les besoins du Ramadhan, les concertations se sont succédé autour de la préparation de ce mois si particulier pour les Algériens et tous les musulmans du monde entier.
Dans un passé proche, à chaque entame du mois de jeune, une certaine phobie s’emparait du citoyen, notamment la hantise des pénuries et la hausse des prix. Dans l’esprit général, qui dit Ramadhan dit cherté de la vie. Mais cette année, un plan spécifique a été mis en place, touchant plusieurs secteurs. Outre les mesures et les mécanismes nécessaires adoptés pour assurer l’approvisionnement et la disponibilité des produits de large consommation, et l’intensification des opérations de contrôle du marché local, le Gouvernement a en effet mis les bouchées doubles et la période du jeûne a été soulignée avec une attention particulière, au niveau de plusieurs ministères. Eu égard aux mesures anticipatives des ministères du Commerce, de l’Agriculture, de l’Industrie et de l’Intérieur lesquels ont conjugué leurs efforts à travers un comité intersectoriel, en vue de répondre à la demande nationale, en multipliant les rencontres entre les directeurs et cadres du secteur, entre autres par le suivi et la coordination. Une surveillance approfondie pour une gestion optimale qui s’est étendu aux 58 wilayas du pays, pour un mois marqué cette année par un climat plus ou moins paisible, concernant la disponibilité des produits et à des prix accessibles, à la faveur d’un calendrier optimal d’approvisionnement et d’une gestion efficace et prévoyante des ressources. L’on a constaté également moins de gaspillage, une meilleure prise de conscience, le mérite revenant en premier lieu aux travaux menés par les différentes associations, à savoir les campagnes de prévention et de sensibilisation des citoyens sur le mode idéal de consommation. Et même si certains commerçants et consommateurs n’ont pas été à la hauteur, cela n’a pas impacté le rythme d’ensemble. À un degré moindre pour ce qui concerne la cherté des vêtements, le Ramadhan 2024 a été marqué par un sens toujours plus élevé de solidarité, car en Algérie durant cette période sacrée, personne n’a le droit d’avoir faim ! Par ailleurs, dans un autre registre, lÉtat a mis en place un plan de sécurité spécifique pour assurer la tranquillité publique pendant cette période et prévenir tout incident, et afin d’assurer la quiétude des citoyens. Un déploiement massif qui a couvert différents secteurs sensibles, tels que les marchés, les mosquées, les espaces publics, les lieux de divertissement et de loisirs, grâce notamment à une coordination efficace entre les forces de sécurité et la population. Une fin de Ramadhan qui marque ainsi une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour garantir la stabilité de l’approvisionnement sur le marché national, un engagement envers le bien-être de la population, comme souhaité par le chef de l’État, étant le premier incitateur à tout ce changement.
Hamid Si Ahmed
