Dans un discours partisan sur l’état de l’Union, le président américain Joe Biden a lancé, jeudi soir, une attaque « torride » contre son rival, l’ex- locataire de la Maison blanche Donald Trump, notamment sur la question de l’immigration, dans un contexte où l’actuel président, Biden est confronté, au non soutien de la majorité de la jeunesse constituant la base du parti démocrate, sa candidature, en raison de sa politique de soutien inconditionnel à l’occupant israëlien dans son agression contre Ghaza, qui se poursuit à son 6ème mois.
Alors que le taux d’approbation de Biden reste inférieur à 40 % depuis des mois, ses critiques ne trouveront probablement pas un écho auprès de la plupart des Américains, qu’ils soient de son parti démocrate ou ceux n’y étant pas ni dans celui-ci , ni de celui des républicains de Trump, les deux partis, composant et dominant le système politique des Etats Unis, depuis des décennies, soit, comme le résume l’expression « les deux forces politiques du dollar américain ». Nombreux sont les observateurs et les experts de la scène politique américains et de la géopolitique qui affirment, déjà bien avant, le jour du grand Mardi, de cette élection, qui ne semble nullement la majorité du peuple américain, dont sa jeunesse, que le taux d’abstention marquerait un record, lors de la présidentielle prévue novembre prochain. Alors qu’ il a affirmé, dans son discours de jeudi soir, « J’ai hérité d’une économie au bord du gouffre » et qu’au bout de son mandat, indiquant «aujourd’hui, notre économie fait l’envie du monde entier ! » » Biden indique dans son troisième discours sur l’état de l’Union à la Chambre des représentants, que « les salaires continuent d’augmenter et l’inflation continue de baisser ! » le récent sondage Gallop dévoile le contraire. Le Sondage a révélé que « 45 % des Américains jugent les conditions économiques actuelles du pays comme mauvaises, tandis qu’un peu plus d’un quart les qualifient d’excellentes (5 pour cent) ou de bonnes (22 pour cent) et 29 pour cent estiment qu’elles ne sont que passables ». . Le sondage montre également que l’inflation continue d’affecter la majorité des Américains, et que « 17 % d’entre eux déclarant qu’il s’agit d’une difficulté grave » affectant leur capacité à maintenir leur niveau de vie et 46 % la considérant comme une difficulté modérée », selon le sondage précité. Le locataire de la Maison Blanche, qui sa politique en matière des affaires étrangères est un sérieux lourd boulet, qui freine l’élan et l’emballement de sa campagne électorale, au sein de son propre parti comme en dehors, qu’il s’agisse de son alignement à la guerre génocidaire des Palestiniens que mène, depuis six mois Israël , contre les Palestiniens de Ghaza, causant plus de 30.000 martyrs, dont la majorité des enfants, des femmes et des vieux, par les bombardements et depuis ces dernières semaines, en affamant les Palestiniens, dont des bébés et des femmes enceintes, Biden est confronté à des manifestations de milliers d’américains contre sa politique, dans les plus grandes villes américaines, Washington, New Yord, Los angles, Chicago ect… Son discours qui intervient, quelques semaines, marquant, février dernier, la 2eme année de la guerre en Ukraine, et par son implication, à l’aide militaire des États-Unis à Kiev, la baisse de ses aides militaires à Zelensky, intervient, suite à l’engagement de la Maison Blanche avec Israël dans sa guerre contre les palestinien, en assurant, assistance, fournitures des armes, munitions, moyens militaires, à l’offensive aérienne et terrestre israélienne à Ghaza. Un rôle dépassant le seuil de soutien, à celui de son implication dans les crimes et les génocides des Palestiniens, notamment par l’usage de son Droit de Veto, contre tout projet de résolution en faveur de l’arrêt de guerre à Ghaza, ou d’un cessez-le-feu humanitaire. Les sondages ont révélé que les électeurs, dont la majorité des jeunes, désapprouvent la position de Joe Biden, jusqu’à exprimer, en plus de leur mobilisation incessante dans les rues et boulevards des villes américaines, leur opposition de voire leur pays impliqué dans les genocides des Palestiniens, en inscrivant sur le bulletin de vote des primaires républicaines «Pour Ghaza », privant ainsi Biden de leurs voix.
Karima B.
