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En plus de l’assurance automobile, les risques des entreprises et les catastrophes naturelles : La SAA compte assurer le secteur des hydrocarbures

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Outre l’assurance des accidents de la route, les risques des entreprises et les catastrophes naturelles, certaines compagnies d’assurance s’activent pour créer un groupe d’expertise et élargir le champ d’intervention dans certaines branches, comme celle des hydrocarbures.

À cet effet, le chef de division des risques d’entreprises au sein de la Société nationale des assurances, la SAA, Djamal Djebbara nous a indiqué, dans un entretien, lors de l’inauguration du nouveau siège de cette compagnie, qu’ « il y a un projet qui était inscrit en janvier dernier sur le marché des hydrocarbures, donc la fusion de deux entités, il s’agit d’une filiale de la SAA et l’EXAL, soit une autre filiale de la CAAR. Effectivement, ce projet existe pour en faire un cabinet d’expertise dédié pour tout le marché qui va se spécialiser un peu sur toutes les branches d’assurance. » Il poursuit : « En fait, il y aura un transfert d’expertise entre les deux entités. » Interrogé sur l’évolution de ce projet, notre interlocuteur a précisé qu’il est en phase finale. «Les choses évoluent bien franchement. Maintenant à quelle phase exactement, j’en ai aucune idée, mais je pense que c’est le dernier stade», a-t-il souligné. Pour ce qui est de la rude concurrence existant dans le marché des assurances, qui constitue notamment l’une des composantes essentielles de l’architecture financière en Algérie, Djebbara a précisé que : « le marché des assurances est ouvert depuis très longtemps. Depuis 1995, nous vivons la concurrence et la SAA a su comment s’adapter et s’accrocher à la concurrence, notre compagnie a une place stratégique par rapport à la demande de nos clients, la prestation qu’elle doit mettre en place. Aujourd’hui, la SAA est dans cette logique, nos portes sont ouvertes pour écouter attentivement les doléances de nos clients, et ce, afin de répondre à une prestation un peu personnalisée. » Ajoutant que « la SAA, par rapport à son chiffre d’affaires, sa place sur le marché national, son réseau d’agences d’assurances et son capital social, je pense qu’elle est dans une position confortable aujourd’hui sur le marché des assurances. Les résultats que nous avons enregistrés ces dernières années en termes d’évolution, ont été acquis grâce à la nouvelle stratégie de la SAA, qui est la diversification, donc aller de l’automobile aux risques des entreprises conforte cette nouvelle stratégie. Je pense que la concurrence est là pour nous encourager à doubler nos efforts pour assurer le meilleur service à nos clients. Nous faisons avec, comme toutes les compagnies », a-t-il dit. En ce qui concerne la collaboration avec d’autres compagnies d’assurances, le responsable de division des risques d’entreprises nous a fait savoir que « les seules possibilités de collaboration qui existent, c’est via le coassurance ; c’est-à-dire, prendre en charge des risques en commun. Cela veut dire que deux ou trois compagnies du secteur se partagent un risque pour utiliser au maximum les capacités nationales et assurer une mutualité de risque, soit un partage de risques. Maintenant, s’il y a d’autres formes de partenariat, franchement je ne sais pas. »
Med Wali B.

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