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Un rassemblement est prévu ce mercredi devant le siège du MESRS : Hadjar face à la colère des fonctionnaires

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La Fédération des professionnels du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, affiliée au Syndicat national des personnels de l’administration publique (SNAPAP), a annoncé l’organisation d’un rassemblement national mercredi prochain devant le siège du ministère à Ben- Aknoun. Cette action intervient, expliquent ses initiateurs, suite à une fermeture totale des canaux de dialogue avec la tutelle, accusée d’entretenir une politique de deux poids deux mesures avec les partenaires sociaux.
Depuis 2015, soit à l’arrivée du ministre actuel de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, la fédération affirme qu’elle n’a pas été invitée ni reçue aux nombreuses rencontres organisées par la tutelle avec les syndicats du secteur. Pourtant représentative et affilée à un syndicat reconnu au ministère du Travail; à savoir le SNAPAP, la fédération dénonce une politique de deux poids deux mesures injustifiée. Faisant état de 7 demandes d’audience officielles adressées à la tutelle, la fédération souligne qu’aucune d’elles n’a reçu de réponse, positive soit-elle ou négative. Une situation qui a poussé cette organisation, a fait savoir hier son président lors d’une conférence de presse organisée au siège du SNAPAP, à aller vers l’organisation d’une action de contestation. En effet, la fédération a donné rendez-vous à tous ses délégués au niveau national afin de se rassembler le mercredi 7 novembre à partir de 10h devant le siège du ministère à Ben-Aknoun. Cette décision, prise par le conseil national organisé le 18 octobre dernier à Alger, a pour objectif, a poursuivi le syndicaliste, de faire pression sur le département de Hadjar et d’attirer l’attention des responsables sur les problèmes auxquels font face les travailleurs du secteur. Ça sera également l’occasion de dénoncer l’atteinte au droit syndical et les poursuites judiciaires entamées contre les délégués syndicaux, au niveau de plusieurs wilayas sans raisons valables, souligne-t-il. De son côté, le vice-président de cette organisation, Djabri Hocine, a fait savoir que la fédération reste attachée à une plateforme de revendications, dont l’ouverture du dialogue et la concertation avec les membres de l’union, et ce à tous les niveaux (ministère et wilayas). «Nous revendiquons l’ouverture des négociations autour de l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs et dénonçons les harcèlements que connaissent les travailleurs et les syndicalistes au niveau de plusieurs wilayas », a-t-il déclaré à ce propos, avant d’appeler à mettre fin aux répressions exercées contre les adhérents. Selon le même intervenant, si la tutelle persiste à faire la sourde oreille et ne donne aucune suite positive, il n’est pas alors exclu d’entamer d’autres actions de contestation d’envergure conformément à la réglementation.
Ania Nait Chalal

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