Par Hafidh A. Settar
Quelques mois à peine après Paris, c’est Bruxelles qui subit la terreur des autoproclamés représentants de Dieu sur terre. Du coup, l’Europe est ébranlée.
Ébranlée, mais ne perdant pas le nord. Et hier comme aujourd’hui, c’est l’Alliance sacrée devant la mort et le deuil.
Branle-bas de combat tous azimuts des états-majors politiques et des plateformes médiatiques. Il s’agit de pleurer -et de le faire voir et entendre suffisamment- ces victimes de la barbarie terroriste. Qu’ils soient peu ou nombreux importe peu, car ils sont morts en premier collège.
Ceux du deuxième collège, se décomptant par centaines de milliers sont à rechercher du côté de la Mésopotamie, en Tripolitaine ou en Cyrénaïque. Voire -surtout- en Palestine. Ou encore en Algérie devenue, pendant une décennie, un sanctuaire de psychopathes jamais repus de sang et d’horreurs.
Ceux-là n’interpellent pas cette bonne conscience de l’Europe humaniste au balcon, et hypocrite dans l’arrière-cour.
Pour avoir goûté aux affres de la terreur, nous nous inclinons à la mémoire des morts de Bruxelles.
Sans plus !
H. A. S.