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DÉTOURNEMENT DE FONCIER AGRICOLE, TRAFIC D’INFLUENCE… : Hamel condamné à 12 ans de prison ferme

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Il n’a fallu que deux jours du procès de l’ancien patron de la DGSN, ouvert mardi au tribunal de Boumerdès, pour que le verdict de cette affaire de détournement de foncier agricole et trafic d’influence soit rendu, jeudi soir. Ainsi, Abdelghani Hamel a été condamné à 12 ans de prison ferme et à une amende de un million de DA, soit moins de trois ans requis, au deuxième jour du procès, par le procureur de la République près la même instance judiciaire.

Outre l’accusation de détournement de foncier à vocation agricole et trafic d’influence, l’ancien DG de la police nationale est poursuivi également pour abus de fonction.
Dans la même affaire dans laquelle étaient aussi poursuivis, l’ancien wali de Tipasa, Kadi Abdelkader et l’ex -wali de Tipasa Layadi Mustapha qui ont été également condamnés à 10 ans de prison ferme, alors que le fils d’Abdelghani Hamel, le nommé Chafik, il a écopé de trois ans de prison ferme. À ce lot de condamnés s’ajouteront les noms de l’ancien ministre des finances, Hadji Baba Ammi et l’ancien chef de la Sûreté de Wilaya de Tipasa, DjaïDjaïSalim, qui, eux, ont été condamnés, respectivement à 4 ans de prison avec sursis et à 3 ans de prison ferme.
Aussi, le tribunal de Boumerdès a fixé une peine de 5 ans de prison ferme à l’encontre de l’ex-directeur des Domaines  de Tipasa, Bouamrane Ali et 2 ans de prison ferme à l’encontre de l’ex-directeur de l’industrie et des mines de la même Wilaya, Hadou Abderrezak, pour une même peine arrêtée à l’encontre de l’ancien Conservateur foncier de Koléa, et Bouamama Mohamed, alors qu’une année ferme a été rendue contre l’investisseur privé, Zerad Abdelhakim.
En revanche, cité dans cette affaire qui a défrayé la chronique du fait qu’elle implique une personnalité d’influence du poids de Hamel, l’actuel Directeur général des Domaines, Khaznadji Djamel, a été acquitté.
À rappeler qu’au premier jour du procès, l’ancien patron de la police nationale a rejeté toutes les accusations à son encontre, notamment « détournement de foncier agricole », « abus de fonction », « trafic d’influence », « bénéfice du pouvoir et de l’influence des agents de l’État à l’effet d’augmenter les prix et modifier la qualité des matériaux et des services et des délais de livraison ».
Peine perdue, puisque l’ancien directeur générale de la Sûreté nationale vient d’écoper d’une peine de 12 ans de prison ferme, au bout de plusieurs semaines de report et de renvoi du procès de cette affaire.
F. Guellil

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