En marge de sa visite d’inspection du projet de réalisation de la station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc (Ouest d’Oran), le P-DG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a affirmé que le groupe dispose d’une expérience suffisante en matière de réalisation et de gestion des stations de dessalement d’eau de mer et il est prêt à exporter son savoir-faire.
«La Sonatrach est en mesure de réceptionner des projets pour la réalisation et l’exploitation des stations de dessalement d’eau de mer partout à travers le monde où l’occasion se présente », a-t-il dit, à ce sujet, tout en se félicitant du taux d’avancement des travaux de ce projet réalisé à 100% par des compétences algériennes. Outre ce projet, le groupe Sonatrach, fait-il savoir, « s’engage à réaliser les cinq stations de dessalement d’eau de mer décidées par le programme d’urgence du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, afin de fournir de l’eau potable dans les délais impartis et selon les normes internationales ».
S’agissant de taux d’intégration concernant les équipements, le même responsable a indiqué qu’elle se fera « de manière progressive » précisant que « la réalisation et la gestion sont algériennes et que les équipements sont importés ». Sur le projet en question, Rachid Hachichi a indiqué qu’il est en phase d’entrer dans une étape importante, qui est l’installation des équipements, donnant à l’occasion, des instructions pour veiller à leur réception et leur installation dans les délais impartis. Pour assurer le bon fonctionnement de cette station d’une capacité de production de 300 000 mètres cubes par jour, l’intervenant, a souligné la nécessité de commencer, dès maintenant, à réfléchir à la préparation à travers des formations proactives des équipes techniques qui exploiteront la station. À rappeler que la réalisation de ce projet est supervisée par la Société algérienne de l’énergie (AEC), qui est l’une des succursales du groupe Sonatrach, et devra réceptionner cette infrastructure à la fin de cette année 2024. B. O.
