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COVID-19 / SELON LE PR KAMEL SANHADJI : « La nouvelle vague est désormais parmi nous ! »

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Les alertes des professionnels de la santé concernant la situation sanitaire, surtout sur une éventuelle quatrième vague du Covid-19, se multiplient.

L’alerte vient, cette fois-ci du président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le professeur Kamel Sanhadji, affirmant que « la nouvelle vague est désormais parmi nous, bien qu’elle soit encore à ses commencements ». En effet, lors de son passage, hier matin, sur les ondes de la Radio algérienne chaîne1, Pr Sanhadji a déclaré que « cette flambée prochaine risque de faire rentrer l’Algérie dans un nouveau confinement sanitaire », notamment que «la courbe de la vague épidémique a commencé à monter, pas de manière rapide, mais au rythme des vagues précédentes», a-t-il ajouté. Du coup, et pour éviter le retour au confinement, plusieurs mesures pourraient cependant voir le jour, et ce, afin d’aider le pays à sortir de cette prochaine vague avec le moins de dégâts, recommande l’expert. «Certains indicateurs enregistrés récemment montrent clairement que la quatrième vague de coronavirus n’en est qu’à ses débuts», a-t-il indiqué, en soulignant qu’on «aurait dû profiter de cette période d’accalmie pour accélérer la vaccination et éviter que le virus, se propage».

Le pass sanitaire, prochaine riposte ?
Dans ce contexte, le Pr Sanhadji a révélé que les experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire ont recommandé de prendre des mesures rapides afin d’éliminer cette épidémie et de revenir à une vie normale, notant que l’imposition d’un pass sanitaire est l’une des plus importantes de ces mesures à prendre, en particulier dans les institutions qui sont en contact avec les citoyens telles que les hôpitaux, les universités, les écoles, les salles de concert, les stades et divers départements. Le Pr Sanhadji a également insisté sur la vaccination qui, selon lui, est « la seule alternative pour sortir de la pandémie».
L’intervenant a notamment invité les citoyens à aller se faire vacciner, tout en indiquant que l’instauration d’un pass sanitaire pour accéder aux lieux publics n’est pas du tout écartée. Malheureusement, a-t-il ajouté, au vu de la situation actuelle dans notre pays, qui se traduit par la réticence des citoyens à se faire vacciner, il est difficile d’obtenir une immunité collective. Il aurait été possible, dit-il, d’obtenir cette immunité si nous avions suivi le calendrier vaccinal à raison de 200 000 vaccinations par jour, ce qui aurait permis d’avoir environ 20 millions de personnes vaccinées en cent jours, mais « malheureusement ce n’est pas le cas », regrette l’invité de la matinale.
Sarah Oub.

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