Le journaliste Khaled Drareni, en détention depuis le 29 mars dernier, a été condamné, hier, par la Cour d’Alger, à deux ans de prison ferme, alors que ses co-accusés Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, en liberté provisoire depuis le 2 juillet dernier, ont écopé d’une année de prison, dont quatre mois ferme, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Pour rappel, Khaled Drareni, directeur du site électronique Casbah Tribune qu’il a lui-même créé, a été condamné en première instance, le 10 août 2020, à trois ans de prison ferme, tandis que les activistes Samir Belarbi et Slimane Hamitouche ont écopé de 2 ans d’emprisonnement dont 4 mois fermes pour « atteinte à l’unité nationale » et « incitation à un rassemblement non armé ». Le 8 septembre dernier, dans un procès en appel, le procureur de la République a demandé l’aggravation de leur peine. Il avait alors requis contre le journaliste et les deux activistes une peine de quatre ans de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 DA. Plusieurs rassemblements ont été tenus en soutien au journaliste Khaled Drareni à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Il serait bon de rappeler que les autorités du pays par la voix du ministre de la Communication, Ammar Belhimer, ont, toujours assuré qu’il n’y a aucun journaliste en Algérie emprisonné dans le cadre de l’exercice de sa profession.
B. O.