Lancés en grande pompe depuis plus de quinze mois, les travaux du projet de réalisation du nouvel hôpital dans la daïra de M’chedallah, accusent un grand retard. L’infrastructure d’une capacité de 120 lits, dont avait bénéficiée la commune, au début de l’année dernière, n’est pas encore sorti du sol, au grand dam de milliers d’habitants de cette région, qui accuse un énorme déficit en matière d’établissements de la santé publique. Le nouvel EPH de M’chedallah, sera implanté à la sortie ouest du chef-lieu de la daïra de M’chedallah, sur une parcelle de terrain qui appartenait au OAC avant d’être cédée à la commune. En dépit du caractère urgent que revêt le projet, vu le manque d’infrastructures de santé publique dans la région lorsque l’on sait que seul un hôpital de 75 lits couvre en soins une population dépassant de loin les 400 000 habitants et ce, en plus de sa proximité à deux routes nationales à savoir la RN05 et 26 et aussi d’un important tronçon de l’autoroute Est/Ouest qui la traverse. Ce qui fait que cet intenable pression tombe l’unique hôpital connaît une pression qui obligent le staff médical qui y travaillent a faire recours aux évacuations des malades vers d’autres hôpitaux comme ceux de Bouira, Akbou et même de Tizi Ouzou. Lors d’une visite de travail qui l’avait conduit, récemment dans la région de M’chedalah, le premier magistrat de la wilaya de Bouira Nasser Maasakri, avait constaté le retard dans les travaux de ce projet tant attendu par la population locale. Les délais de réalisation accordés à l’entreprise en charge de ce projet étaient, pour rappel, fixés à 28 mois, ce qui fait que la moitié est déjà consommée. Le retard qu’accuse donc ce projet est assez conséquent et très difficile à rattraper. Les responsables chargés du suivi de ce chantier, les élus locaux doivent se pencher sur ce cas et prendre des mesures qui s’imposent. Il convient de souligner en outre que plusieurs autres projets en voie de réalisation sur le territoire de la commune de M’chedallah, des projets accordés dans divers cadres tels que le plan communal de développement et/ou le plan sectoriel de développement, accusent d’énormes retards. L’exemple le plus édifiant est celui du projet de l’alimentation en gaz naturel des villages d’Ath Yakhlef et Oued El Bared.
Omar Soualah
