Sur le tronçon d’adduction d’eau potable, long de quelque sept kilomètres, entre la commune de Saharidj et celle de M’Chedallah, tout au long du chemin dit Thala n’ath Salah, le long de la route joignant le chef-lieu de la commune Saharidj et le village Aggache et dans plusieurs quartiers du même chef-lieu des fuites d’eau, dans plusieurs endroits causent des désagréments aux usagers mais aussi provoquent des dégâts considérables sur la chaussée. soulignons que les ruelles traversant ces quartiers viennent à peine d’être aménagées dans le cadre d’un projet d’amélioration urbain. Ainsi, d’importantes quantités d’eau potable continuent à couler sur la chaussée au moment où des milliers de citoyens à travers les cinq municipalités que compte la daira de l’ex Maillot, actuellement M’chedfallah, continuent d’être rationner en cette denrée vitale. Les services concernés quant à eux continuent de fermer les yeux sur cette situation laissant supposer qu’ils n’inspectent pas leur réseau. Ces fuites aparaîssent surtout en cette période, en différents endroits, et sont dues à la forte pression insupportable pour la conduite qui alimente la commune de M’Chedallah, et le chef-lieu de la commune de Saharidj ainsi que les villages Aggache, Arh Lambarek et Ath Yakhlef, à partir de la source l’Ainser Averkane. Cette conduite, pour rappel, connait aussi des ruptures au niveau du village Imri, entre les localités de Beni Hamad et Illiten, à chaque hiver, sous les mouvements des terrains favorables aux glissements et autres éboulements, sous l’effet des fortes et persistantes pluies et neige durant la période hivernale. Les solutions apportées jusque-là, qui s’apparentent à des replâtrages réalisés dans l’urgence, s’avèrent pour le moins inappropriées. Les responsables concernés doivent se pencher sans délais sur cette situation qui risque d’engendrer des catastrophes sur le réseau routier.
Omar Soualah
