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Benghebrit persiste et signe : « le dossier des enseignants contractuels définitivement clos »

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Pour la ministre du secteur de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, la question des enseignants contractuels est tranchée. «Après la valorisation de l’expérience de ces enseignants, il n’est pas possible d’aller vers leur intégration directe», a-t-elle assurée. Accordant, hier, la plus grande partie de son intervention au forum de la Radio chaîne1, autour du concours de recrutement de 28 000 enseignants, et notamment à la grogne des contractuels qui revendiquent leur intégration directe, Benghebrit a réitéré encore une fois l’impossibilité d’une telle décision. «Nous avons pris en considération certaines revendications légitimes, dont la valorisation de l’expérience et le payement des salaires, mais on ne peut pas enfreindre la loi, en ce qui concerne l’intégration directe», a-t-elle déclaré sur les ondes de la Radio. La ministre a ajouté que la tutelle, ainsi que la Fonction publique ont fait tout leur possible pour permettre aux enseignants contractuels d’avoir plus de chance au concours, mais ces derniers, laisse-t-elle entendre, «poussés par certains partis politiques, parlementaires et syndicalistes» revendiquent l’impossible. Toujours dans ce cadre d’idées, Nouria Benghebrit a souligné que le ministère de l’Éducation nationale veille à travers le respect des réglementations de la Fonction publique à l’égalité des chances de tous les candidats au concours. «L’égalité est un principe sur lequel nous reposons», a encore assuré la responsable. À cet effet, la tutelle a décidé de fermer définitivement ce dossier et rompre tout contrat de travail avec les enseignants contractuels qui n’ont pas rejoint leur poste depuis 20 jours. «Nous considérons la démarche des contractuels comme une rupture de leur mission», a relevé la ministre. S’agissant des mesures prises pour pallier au problème d’absentéisme des grévistes, Benghebrit a indiqué que des instructions avaient été données aux directeurs d’établissements pour ne pas octroyer les classes d’examens aux enseignants contractuels. Faisant état de 34 800 contractuels au niveau national, elle a souligné que les grévistes seront remplacés puisque la demande ne vient pas à manquer. En ce qui concerne, d’autre part, le concours de recrutement prévu pour la fin de ce mois, l’hôte de la Rradio chaîne 1, assure que les préparatifs se déroulaient dans de très bonnes conditions. Les candidats sont arrivés à l’étape du retrait des convocations, indique-t-elle, rappelant que l’opération d’inscription s’est faite par Internet sur le site de l’Onec. Ayant enregistré beaucoup de réclamations à propos de dépassements et de favoritisme dans les concours précédents qui reposaient seulement sur une épreuve orale, la ministre de l’Éducation a expliqué que pour éviter tout problème et garder la crédibilité de ce genre d’examens, il a été donc décidé d’ajouter l’épreuve écrite qui démontrera les véritables compétences de chaque candidat. Pour ce qui est aussi des mesures de sécurité prises contre toute tentative de fraude, Banghebrit a souligné que c’est l’Office national des examens et concours qui veille à l’organisation de ce rendez-vous et de ce fait fera de son mieux pour qu’il se déroule bien. Le concours sera organisé sur la base de l’anonymat, explique-t-elle, alors que la répartition des candidats et la correction des feuilles se feront de manière aléatoire. Toujours en ce qui concerne le concours, la ministre a fait savoir que depuis l’ouverture du site de l’Onec le 27 mars derniers, 971 962 candidats s’étaient inscrits. évoquant par ailleurs, la formation des enseignants qui figure aujourd’hui un problème réel devant la suppression des instituts de formations, Benghebrit a noté que le ministère de l’Éducation nationale souhaite pour les prochaines à venir recruter des enseignants sortants des écoles supérieures et ne plus recourir au recrutement externe. «C’est un objectif que nous voulons atteindre pour améliorer la qualité de notre enseignement», a-t-elle dit.
Ania Nait Chalal

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