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Après une grève cyclique de trois jours et un rassemblement à Alger initiés par l’intersyndicale : L’heure est au bilan

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La grève cyclique à laquelle avait appelée l’intersyndicale a touché,hier,à sa fin. Depuis le mois d’octobre plusieurs débrayages ont été observés dans différents secteurs d’activités ainsi qu’un rassemblement national à Alger empêché par les forces de l’ordre.

Les choses ne vont pas s’arrêter là puisque la coalition des 13 syndicats autonomes compte se réunir lundi prochain ou elle devra décider des prochaines actions « plus radicales » à organiser.
L’intersyndicale a poursuivi hier sa dernière journée de grève cyclique entamée le 21 octobre dernier. Cette action a connu à la première semaine, selon ses initiateurs, un taux appréciable de participation.
Toutefois, celui-ci s’est réduit à la seconde semaine, en raison, soutiennent-ils, des ponctions sur salaires que surtout les enseignants du primaire et du moyen ne pouvaient supporter. Pour ce qui est de la journée d’hier, l’intersyndicale fait état de prés de 70% de taux de suivi dans le secteur de l’Éducation. Le secteur de la Santé a enregistré un taux de 60,50% alors que les Collectivités locales notent un taux de 65%.
La formation professionnelle a enregistré un taux de participation à la grève estimé à 40% contre 33.70% chez les fonctionnaires de l’administration du même secteur. Cette grève a été partiellement suivie dans le Sud, notamment dans le secteur de l’Éducation, selon les parties concernées.
Dans la wilaya d’Ouargla, les services de la direction de l’éducation ont signalé un nombre de 1.911 grévistes sur un effectif global de 8.173 enseignants des trois paliers, avec le taux le plus élevé (28,3%) dans le primaire, suivi des paliers secondaire (26,5%) et moyen (15,2%). Pour les corps communs, le taux de suivi de la grève s’est maintenu depuis le début de la grève autour de 0,5%, donnant lieu à 21 administratifs ayant débrayé sur un effectif global de 3.944 travailleurs, et un nombre de zéro (0) gréviste au niveau de la direction de l’éducation de la wilaya (252 fonctionnaires). Dans la wilaya d’El-Oued, le taux de suivi de la grève est de l’ordre de 28% pour le corps enseignant (36% dans le moyen, 27% dans le primaire et 17% dans le secondaire), ainsi que d’un taux de 0,8% pour les corps communs, selon le secrétaire général de la direction de l’éducation, Smaïl Allaoui.
Le représentant local de l’intersyndicale dans cette wilaya, Zoheir Dob, fait état, pour sa part, d’un taux de suivi de (70% dans le primaire, 82% dans le moyen et 61% dans le secondaire). S’agissant des autres secteurs, dont celui de la santé, l’appel de l’intersyndicale n’a pas été suivi dans les wilayas du sud, à l’instar de celles d’Ouargla, Tindouf et Naâma, selon les directions de wilayas du secteur de la Santé et de la Population. Il conviendra de souligner, par ailleurs, que l’intersyndicale devra se réunir le 5 décembre prochain afin de décider des prochaines actions de contestations qu’elle devra organiser. Cette dernière menace de durcir son mouvement notamment après avoir été empêchée par la police de tenir son rassemblement au niveau de l’APN.
Après avoir dénoncé la répression des manifestants, la coalition n’écarte pas la possibilité d’aller vers une grève illimitée ainsi que l’organisation d’un autre sit-in dans la capitale. Pour rappel, l’intersyndicale revendique le maintien de la retraite anticipée, la protection du pouvoir d’achat des travailleurs, et la concertation des syndicats autonomes dans l’élaboration du nouveau code de travail.
Ania Nait Chalal

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