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Annaba : le mercuriale toujours en hausse

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Les prix des produits de large consommation, particulièrement ceux des viandes rouges ou blanches, des fruits et légumes ne veulent point fléchir et continuent leur ascension à Annaba qui heureusement se targue d’avoir de nombreux points de vente de toutes sortes de produits.
Les ménages, qui s’attendaient à une certaine accalmie des prix des viandes rouges, n’en reviennent pas. Les prix de ce produit sont encore hors de portée de la bourse du simple travailleur. Idem pour ceux des fruits et légumes. Il n’en demeure pas moins que cette saignée est devenue une tradition marquante. Cette véritable saignée budgétaire, cauchemar des petites bourses notamment, quoique les familles de condition moyenne sont quelque part spoliées de ne pouvoir acheter ce qu’ils veulent a carrément transformé le quotidien des chefs de famille exaspérés par autant de sacrifices à consentir pour pouvoir ‘’redémarrer’’. Les prix des viandes blanches sont maintenus à une stabilité inquiétante, surtout lorsqu’on sait que le poulet, qui juste avant était à la portée de la plupart des bourses, s’est vu pousser des ailes…en grimpant jusqu’à 400 dinars le kilogramme. Celui de ‘’dame’’ dinde est plus qu’insoutenable avec des seuils dépassant les 800 dinars le kilogramme. Cette frénésie s’est emparée de tous les produits de large consommation. Le consommateur n’arrive plus à faire face à une situation qui ‘’refuse’’ tout changement. Les marchands, formels ou informels, profitent au maximum de l’aubaine, se souciant peu du citoyen qui ne sait plus quoi faire pour répondre à des besoins de plus en plus croissants pour nourrir les siens. Les marchés des fruits et légumes du centre- ville où l’on peut tout trouver ne semblent « s’affiner » qu’à ceux qui peuvent acheter tant les prix affichés leur conviennent, mais pas à ce travailleur, le petit salarié, qui devra se contenter de « manger avec ses yeux » sans plus. Heureusement qu’il y a certains points de vente où les prix pratiqués sont relativement dégraissés parfois de moitié que ceux constatés ailleurs. Le prix de la tomate cédée à moins de 20 dinars le kilogramme qu’ailleurs est comme celui des oignons, au double pour les courgettes et les carottes alors que pour cent dinars, ce sont trois kilogrammes de pomme de terre à emporter et pour ces derniers produits s’ils avaient été achetés au niveau du marché d’El Hattab, c’est au triple. Les fruits, cela pourrait passer où les bananes étaient cédées hier à 100 dinars, les poires à 80 dinars, les pommes à 120 dinars, alors que dans d’autres marchés, c’est la saignée.
Khadija B.

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