Accueil ACTUALITÉ Algérie-économie : Qui est derrière les manipulations du premier rapport de la...

Algérie-économie : Qui est derrière les manipulations du premier rapport de la BM

0

Qui est derrière les manipulations du premier rapport de la Banque Mondiale sur les perspectives de l’économie mondiale d’un très grand alarmisme et qui contredisaient les déclarations et les prévisions du Premier ministre Ahmed Ouyahia?

Il est évident que les ennemis de l’Algérie n’hésitent pas à recourir à tous les moyens pour conforter leurs discours nihilistes bâtis sur l’a peu près pourvu qu’il fasse le buzz et fasse croire que le pays est au bord de l’effondrement économique. Curieusement on retrouve ces éléments d’analyse dans le discours de ceux qui se prennent pour de grands économistes et se posent sans doute en recours alors que leur parcours n’a été que prédation. En effet et sans faire dans le complotisme, on ne peut que se demander qui est derrière cette grossière manipulation de la Banque mondiale (BM) ? Au point que la BM, au grand dam des ennemis de l’Algérie et de leurs relais, a rendu publique mercredi une nouvelle version actualisée de son rapport sur les perspectives économiques dans la région Mena dans lequel elle a revu son évaluation de la situation économique en Algérie. Le rapport de suivi sur la situation économique dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord, publié lundi, a été remplacé par une nouvelle version consolidée. La BM a en effet diffusé lundi sur son site internet une version non consolidée, basée sur des informations incohérentes concernant les perspectives économiques de certains pays, qu’elle a dû ensuite rectifier. Dans les perspectives actualisées pour l’Algérie, la Banque souligne le  » besoin de gérer avec soin le recours exclusif au seigneuriage pour financer le déficit » sans pour autant évoquer un scénario de crise financière qui pourrait secouer l’économie du pays comme elle a prédit dans sa première version du rapport. Les auteurs du rapport ont avancé qu’il était « difficile au gouvernement de résister au désir de retarder le rééquilibrage budgétaire même si le pays se dirige vers une crise financière déclenchée » par le recours au financement monétaire. Il y a lieu de souligner que l’essentiel de l’évaluation concernant l’Algérie a été fondé sur un rapport, intitulé Algérie : vision 2035, dont l’élaboration est au stade préliminaire. Les observations qui peuvent y figurer ne représentent pas l’avis de la BM tant qu’il n’est pas validé et publié par la Banque. Par ailleurs la référence à ce rapport a été supprimée dans la nouvelle version. Alors il faut bien se demander qui est derrière cet alarmisme ? Par ailleurs la Banque a maintenu inchangées le reste des prévisions chiffrées relatives aux grands indicateurs macroéconomiques du pays. Mais ce sont des prévisions et très souvent la Banque mondiale a revu ces prévisions.
M. Bendib

Article précédentLe projet de loi sur les règles générales de la poste et des communications électroniques adopté par le Sénat : La confiance numérique instaurée
Article suivantDéperdition scolaire : La lutte contre le fléau en point de mire