Deux civils palestiniens sont tombés en martyrs dans un raid aérien israélien près de la ville de Sheïkh Zayed, dans le nord de la bande de Ghaza, lors du 190e jour d’agression sioniste. Les avions de l’occupant ont poursuivi leurs raids violents notamment sur le camp de réfugiés d’Al-Nuseirat au centre de la bande de Ghaza pour le troisième jour consécutif, entraînant de nombreuses blessures parmi les civils. L’aviation israélienne a mené plusieurs raids violents sur les quartiers de Zaytoun et Al-Daraj à Ghaza, ainsi qu’au sud-est de Khan Yunès, et dans les régions centrales et méridionales de la bande de Ghaza. les troupes militaires israéliennes ont commis 5 massacres contre des familles palestiniennes dans la bande de Ghaza, faisant 52 martyrs et 95 blessés, durant les 24 dernières heures. Vendredi soir, au moins 10 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’un bombardement de l’armée d’occupation sioniste visant des zones résidentielles dans la bande de Ghaza. L’armée d’occupation a également ciblé une maison au centre de la ville de Ghaza, faisant cinq morts et 30 blessés. En outre, de nombreux civils palestiniens ont été tués et blessés dans le nord de la bande de Ghaza. Les avions de l’occupation ont également attaqué la ville de Deïr Al-Balah au centre de la bande de Ghaza, où les corps de dix victimes ont été retrouvés à Khan Yunès. Par ailleurs, plusieurs Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lors d’un bombardement sioniste visant Beït Hanoun, dans le nord de la bande de Ghaza, tandis que des avions de l’occupant ont bombardé une résidence au rond-point de Mekki, dans le camp de Maghazi, au centre de la bande de Ghaza, selon l’agence Wafa. Précédemment, l’aviation israélienne avait visé Deïr al-Balah, au centre de la bande de Ghaza. L’armée d’occupation avait également pris pour cible une école de l’UNRWA dans le camp de réfugiés. Depuis le début de l’agression contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter, avec 33 686 martyrs et 76 309 blessés, et de nombreuses personnes restent ensevelies sous les décombres.
Les obstacles à l’aide humanitaire mis en lumière par McGoldrick
Le Coordinateur humanitaire de l’ONU pour le territoire palestinien occupé, Jamie McGoldrick, a réfuté les affirmations de l’occupation sioniste selon lesquelles plus de 1 000 camions d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Ghaza au cours des derniers jours. « Il est facile pour l’entité sioniste de dire “Nous vous avons envoyé 1 000 camions”, alors s’il vous plaît, livrez-les à l’intérieur de Ghaza”, a-t-il déclaré, soulignant à nouveau la responsabilité de l’occupant de garantir que l’aide parvienne effectivement aux civils à Ghaza. McGoldrick a décrit de longs retards aux points de contrôle et un “vide sécuritaire” à l’intérieur de l’enclave qui entravent toujours la distribution de l’aide. Il a mentionné que l’équipe de l’UNICEF avait été retenue pendant des heures à un poste de contrôle, et jusqu’à présent ce mois-ci, environ 60 heures ont été perdues de cette manière. Il a également expliqué que parfois, en raison des retards, les missions d’aide doivent être annulées, ce qui est ensuite utilisé pour accuser les organisations humanitaires d’avoir abandonné leur mission. Actuellement, seules trois routes sont ouvertes à l’aide humanitaire à Ghaza, mais McGoldrick a noté que “ces routes sont souvent inutilisables en même temps et sont toutes en très mauvais état”. Les conséquences de ces limitations sont déjà visibles, notamment par l’insuffisance pondérale des bébés à la naissance, observée dans les hôpitaux. McGoldrick a également mentionné le ciblage récent du convoi de l’organisation non gouvernementale World Central Kitchen comme preuve des dangers fréquents auxquels sont confrontées les équipes humanitaires à Ghaza.
Les maladies hydriques en hausse
Les maladies d’origine hydrique se propagent à Ghaza en raison de la pénurie d’eau potable et de l’augmentation des températures, a affirmé vendredi le coordinateur humanitaire des Nations unies à Ghaza. “La chaleur est très intense là-bas”, a déclaré Jamie McGoldrick lors d’une liaison vidéo avec des journalistes depuis El-Qods. “Les habitants reçoivent beaucoup moins d’eau que ce dont ils ont besoin, ce qui a entraîné l’apparition de maladies d’origine hydrique en raison du manque d’eau propre et de la perturbation des systèmes d’assainissement.” “Nous devons trouver, dans les mois à venir, des solutions pour améliorer l’approvisionnement en eau dans les zones surpeuplées”, a-t-il ajouté, après avoir effectué sa dernière visite à Ghaza à la fin de sa mission de trois mois. L’eau contaminée et le mauvais assainissement sont liés à des maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie et l’hépatite A, selon l’Organisation mondiale de la santé.
M.Seghilani
