En cette période de grosses chaleurs, chacun essaye de trouver la manière la moins coûteuse sur le plan de l’effort et de la sueur pour passer agréablement sa journée. La vie de la société entière est bercée par ce rythme du « moindre effort ».
Pour un pays en récession, et qui tente de contourner le piège des seuls apports des recettes en hydrocarbures, c’est pratiquement irresponsables. Les gens ont été paralysés par mois de juin-Ramadan, puis par un juillet torride, passé qui en trempette, qui à l’ombre, mais toujours au repos. Maintenant, il nous faut passer un mois d’août encore chaud, à savoir à quoi faire, mais toujours à ne pas travailler.
Le temps passe, les occasions de rattraper le temps perdu ne seront pas rattrapées, les années passeront et l’avenir ressemblera au passé. Ne rien faire est érigé en constante nationale et sociale. Un jour, il ne nous sera même pas donné de pouvoir faire contrition sur notre passé…
I. M. A.