La direction du transport de la wilaya d’Aïn-Témouchent oppose un niet à toute augmentation de tarification du transport pour les taxieurs exerçant en milieu urbain.
Cette décision a été mise à la connaissance des taxieurs du chef-lieu de wilaya, Béni-Saf et Hammam Bou-Hadjar, les trois principales agglomérations où le transport urbain par taxi est exercé depuis des décennies. Au niveau des autres villes il n’existe pas ce type de transport, mais l’on vient d’apprendre que le service peut être étendu aux villes d’El-Malah et El-Amria pour un premier temps. Cette opportunité est à saisir si toutefois des taxieurs désirent se conformer à la décision prise par la direction du transport. Djadid Mokhtar, le chef de service de transport à la wilaya, était catégorique et on ne peut plus clair : tous les taxieurs qui enfreignent à la réglementation en vigueur, des sanctions sévères seront prononcées à leur encontre. Il est à noter que les taxieurs ont réagi, la semaine dernière, quand la direction du transport n’a pas accepté d’augmenter le prix à 70da contre 50 da fixé actuellement. Présentement les choses ont l’air de se corser car les taxieurs ont observé une demi-journée de débrayage, au milieu de la semaine écoulée. L’opinion publique, à travers plusieurs régions du pays se demande comment peut-on contrôler des taxieurs qui abusent lorsqu’ils font le ramassage le long du trajet. Ils font payer chaque voyageur le même tarif chaque fois que l’un d’eux fait arrêter le taxieur pour descendre.
Cette question a fait l’objet de débats radiodiffusés ces derniers temps. Des discussions viennent les propositions qui sont gérables et acceptables mais le point commun est de renforcer les moyens de contrôle de la direction du transport. L’action première qu’il faut aborder est l’élargissement des lois aux questions soulevées par les citoyens et les usagers, à travers la presse et les radios locales. En période de débrayage c’est les clandos qui jubilent. Malgré la disponibilité des taxis et des bus, les clandos ne chaument pas. Ils offrent un service précieux tôt le matin, après les heures de travail et pendant les week-ends. Que comptent faire les taxieurs ? En l’absence d’un syndicat représentatif digne de ce nom la politique chacun pour soi et Dieu pour tous est le seul remède qui reste.
Boualem Belhadri