« La France Insoumise, incapable de trouver le soutien nécessaire du côté de l’Assemblée nationale, a décidé de se tourner vers la rue », après l’échec de ses multiples motions de censure, a-t-on poursuivi.
« Nous croyons que la priorité aujourd’hui est à l’action », indique le mouvement, dénonçant l’association du gouvernement de François Bayrou avec le Rassemblement National (RN).
La Confédération générale du travail (CGT) a appelé aussi à manifester le même jour en solidarité avec les travailleurs étrangers et leurs familles. « Aujourd’hui, le temps n’est pas à commémorer, mais à se mobiliser, à refuser les discours et les pratiques racistes qui s’étendent sur tous les continents – mais aussi en France – et de défendre l’égalité des droits et la démocratie », affirme la CGT. « Le discours nationaliste visant à opposer les populations et les travailleurs en fonction de l’origine, de la couleur de peau, de la Religion est une vieille recette de l’extrême droite”.
« Les étrangers ne sont pas la cause de la crise»
« Les politiques du bouc émissaire, désignant les étrangers comme responsable des difficultés et des angoisses, ont toujours accompagné les périodes de crises et la montée des fascismes », souligne-t-on.
Dans le même sillage, plusieurs autres associations et partis politiques ont appelé à manifester dans différentes villes de France, à l’instar de Morlaix (Finistère). « Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à se rassembler contre l’extrême droite et ses idées (…) samedi 22 mars », indiquent plusieurs partis politiques ou encore associations de Morlaix dans un communiqué de presse.
La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée à l’initiative de l’ONU chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre la politique d’apartheid.
Ania N.