Le Pakistan a appelé l’entité sioniste à se retirer des territoires libanais et syriens, y compris du plateau du Golan occupé, et à permettre aux soldats de la paix de l’ONU d’opérer sans obstruction pour garantir le respect des accords internationaux visant à promouvoir une paix durable au Moyen-Orient, rapportent des médias.
S’exprimant devant le Conseil de sécurité des Nations unies lors d’une réunion sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod), l’ambassadeur Munir Akram, représentant permanent du Pakistan auprès de l’ONU, a exprimé « sa profonde inquiétude face aux menaces croissantes auxquelles sont confrontés les soldats de la paix de la FINUL et de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST) ». L’envoyé pakistanais s’est exprimé après que deux hauts responsables des opérations de maintien de la paix de l’ONU ont informé les 15 membres du Conseil des récents développements au Liban et dans le Golan syrien occupé, ainsi que des défis auxquels sont confrontés les « casques bleus » qui y servent. Dans son discours, l’envoyé pakistanais a « fermement condamné » l’agression sioniste continue dans les territoires syriens et l’incursion illégale des forces sionistes dans les zones de séparation établies en vertu de l’accord de désengagement de 1974. « Cet accord reste contraignant et doit être respecté sans exception », a déclaré l’ambassadeur Akram, ajoutant que « le Pakistan reconnaît le rôle essentiel de la FINUL dans le maintien de la stabilité dans le sud du Liban, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité ». Saluant l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 26 novembre 2024 au Liban, ravagé par une agression sioniste barbare, l’Ambassadeur Akram s’est toutefois déclaré « alarmé « par les violations continues de l’accord par les forces sionistes notamment les violations de l’espace aérien, les frappes aériennes et les restrictions à la liberté de mouvement de la FINUL. L’entité sioniste « doit respecter le délai de 60 jours stipulé dans l’accord et achever son retrait du Sud-Liban », a-t-il déclaré. En conclusion, l’ambassadeur Akram a espéré que le cessez-le-feu à Ghaza, dévastée par près de 16 mois d’agression sioniste génocidaire, « est réel et qu’il constituera la première étape vers une solution globale, comprenant la solution à deux Etats et la création d’un Etat palestinien indépendant et souverain ».
R. I.
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